MotoGP 2024 au Japon : Vive les remontées mécaniques !

On a commencé par une course formidable en Moto3, menée de main de maître par David Alonso, qui a laissé ses adversaires en découdre devant lui, restant à une sage sixième place. Puis la remontée a commencé, Alonso les passe un par un, sans forcer, il termine devant et cette dixième victoire de l'année lui donne mathématiquement le titre mondial. C'est la première fois qu'un pilote colombien est champion du monde. Il a confié à Simon Crafar que la veille, dans sa chambre d'hôtel, il s'est regardé dans la glace est s'est dit à lui-même qu'il serait champion du monde le lendemain. Superbe histoire. Une autre avec le Moto2 où Ogura, sur une piste très mouillée mais pouvant sécher vite, est parti en slicks. Il a perdu un temps fou au premier tour derrière les pilotes partis en pneus pluie puis il a commencé à remonter. Fort ! Il se retrouve en deux temps trois mouvements largement en tête. Leader au général Moto2, ce serait exceptionnel de gagner en plus son GP à domicile ! Mais Manu Gonzales, un pilote du team Gresini, est aussi en slicks et le remonte comme un ouragan. Déchaîné, ce serait sa première victoire en GP ! Et il le fait. Ogura est deux mais tous des adversaires principaux ont fait gouffre, du coup il peut être titré dès l'Australie dans quinze jours. Puis c'est le MotoGP, Bagnaia part devant, Acosta le suit mais se met encore par terre. Bagnaia est seul en tête, pas terrible pour le spectacle mais bon pour lui. C'est derrière que ça bouge. Remontée phénoménale de Martin parti onze et qui passe deux, il a même un moment commencé à reprendre sur Bagnaia puis a pensé aux 20 points de la deuxième place, qui lui permettent de quitter le Japon toujours en tête au général. De peu, 10 points mais devant. Autre remontée démentielle, celle de Marquez parti neuf qui termine trois, cette fois il n'a pas laissé Bastianini lui reprendre un mètre et du coup, au général, dans le combat pour la troisième place, Marquez n'a plus que deux points de retard sur l'Italien. A propos, l'Italie gagne ici, au Japon, quel symbole, son 900ème GP !

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