Calendrier F1 : Kyalami revient dans le parcours
Aujourd'hui à 11:09 AM
L'évolution du championnat du monde depuis la reprise de la F1 par Liberty Media est spectaculaire, mais on sait que la limite de 24 ou 25 Grands Prix par an ne permet pas de multiplier les nouvelles épreuves à l'infini.
L'arrivée du Grand Prix de Madrid en 2026 menacera une manche européenne, tandis que la volonté du promoteur de revoir le sport en Afrique encourage de nouvelles candidatures.
Après celle du Rwanda, où un potentiel nouveau circuit ne pourrait être opérationnel avant 2028 et alors que l'Assemblée générale de la FIA se tiendra à Kigali en décembre, c'est l'Afrique du Sud qui ressort du bois.
Homologation en vue
Kyalami vient en effet de lancer les démarches pour obtenir la précieuse homologation au Grade 1 de la FIA, indispensable pour espérer revoir le Grand Prix d'Afrique du Sud figurer au calendrier. Ce circuit emblématique, qui a accueilli sa première manche mondiale en 1967 et dont la dernière course de F1 remonte à 1993 (photo ci-dessus), pourrait ainsi renouer avec la catégorie-reine du sport automobile.
Afin de réaliser ce projet, Kyalami collabore avec Apex Circuit Design, une société reconnue dans la conception et rénovation de circuits, notamment le Miami International Autodrome, pour aligner le tracé sur les critères de la FIA et le rendre apte à accueillir les actuelles monoplaces de F1.
Soutien gouvernemental
Dans ce contexte, Gayton McKenzie, ministre sud-africain des Sports, s'est récemment entretenu en Azerbaïdjan avec le CEO de la F1 Stefano Domenicali et le président de la FIA Mohammed Ben Sulayem pour assurer les organisateurs du soutien du gouvernement.
"Avec sa riche histoire d'événements de Formule 1 sur le circuit, Kyalami est parfaitement adapté pour accueillir des événements internationaux de course automobile de haut niveau, indique McKenzie. Kyalami et Apex travaillent ensemble pour préparer Kyalami au Grade 1. Alors que les négociations avec divers acteurs se poursuivent dans les coulisses, les Sud-Africains peuvent être assurés qu'il y aura un foyer approprié pour le retour de la Formule 1."
Hamilton insiste
A quelle échéance, on l'ignore encore, mais la rénovation de Kyalami ne devrait pas poser problème à condition qu'un tour de table financier solide puisse garantir la pérennité du Grand Prix, ce qui n'avait pas été le cas lors des précédentes tentatives de relance de l'événement.
Le septuple champion du monde Lewis Hamilton a récemment rappelé l'importance de ne pas ignorer le fait qu'aucun Grand Prix ne se tienne en Afrique, insistant sur la nécessité d'intégrer ce continent au championnat mondial : "J’espère juste que cela arrivera avant que je ne parte, implore-t-il. C’est mon plus grand rêve : m’assurer de pouvoir courir en Afrique avant de prendre ma retraite."