Fernando Alonso impatient de bosser avec Adrian Newey

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Quand il se présentera au départ à Melbourne en mars prochain, cela fera 24 ans qu'Alonso aura effectué ses débuts en F1 sur le même circuit.

Malgré tout, l'Espagnol envisage l'avenir avec optimisme et souligne qu'il apprécie l'écurie dans laquelle il se trouve en ce moment.

Chez Aston Martin, le recrutement d'une véritable armée mexicaine devrait enfin porter ses fruits sous la houlette du nouveau patron technique et partenaire du team Adrian Newey.

Le bon timing dans sa carrière

"Je cours en Formule 1 depuis un quart de siècle, mais ce n'est pas quelque chose d'important, nuance le Matador. Je profite simplement de moi-même, de cette partie de ma carrière. Je me sens toujours rapide, je me sens motivé et je profite avec l'équipe des progrès, des bonnes choses, mais aussi des mauvaises."

"Nous essayons d'apprendre de celles-ci, martèle-t-il. Bientôt, nous commencerons à travailler avec des gens formidables que j'admire, comme Adrian Newey. Enrico Cardile rejoindra bientôt l'équipe lui aussi. Andy Cowell récemment. Donc des gens contre qui je me battais auparavant alors que maintenant j'aurai la possibilité de travailler à leurs côtés et d'apprendre d'eux. Je pense que c'est un bon moment dans ma vie et dans ma carrière, donc je profite de chaque jour."

L'impact de l'effet de sol

"Évidemment, ces voitures avec l'effet de sol sont un peu différentes, constate-t-il. Cette année, nous avons montré à tout le monde qu'il est difficile d'améliorer les monoplaces parce qu'elles sont devenues très sensibles aux changements et très critiques dans certains domaines, de sorte que même les évolutions ne garantissent plus qu'elles rendront la voiture plus rapide. Mais Adrian est un génie et il a toujours su tirer parti des règlements. Je suis impatient de le voir à l'œuvre."

Alonso a souffert du dos cette année en se plaignant des châssis trop rigides et des suspensions "en bois", très éloignés des F1 de ses débuts.

"Rouler si bas et si près du sol, ainsi que sur certains trottoirs, est un peu difficile en termes de visibilité et de confort, admet-il. Nous pouvons même perdre des morceaux de la voiture lorsque nous roulons sur les bordures. Ce genre d'aspect fragile n'est donc pas idéal pour s'amuser en conduisant ou en attaquant pendant les qualifications ou la course. Mais je pense que ce n'était pas différent l'année dernière ou en 2022 lorsque nous avons introduit cet effet de sol."

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