Ferrari s'en prend violemment à McLaren et crie au scandale !

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Le directeur de l’équipe Ferrari, Frédéric Vasseur, a exprimé son mécontentement après que McLaren ait été sommée de modifier son aileron arrière par la FIA.

Selon lui, il ne devrait pas y avoir de place pour une interprétation flexible des règles, estimant que la réglementation concernant cet élément est "claire" et ne souffre d'aucune zone grise.

Une faille dans l’aileron arrière de McLaren

Lors du Grand Prix d'Azerbaïdjan à Bakou, les caméras embarquées ont révélé que l’aileron arrière de la McLaren présentait un comportement inhabituel. Sous certaines conditions, son aileron arrière fléchissait de manière à ouvrir une petite fente, similaire à l’effet produit par le DRS.

Cela permettait à la voiture de bénéficier d’un avantage aérodynamique en augmentant sa vitesse de pointe, même lorsque le DRS n’était pas activé.

Bien que la FIA ait demandé à McLaren de procéder à des modifications sur cet élément, elle a précisé qu’il ne s’agissait pas d’une configuration illégale. Ces ajustements sont, selon la FIA, une procédure courante lors de discussions techniques avec les équipes. Cet aileron arrière modifié ne devrait pas être utilisé sur le circuit de Singapour, selon les dernières informations.

Aileron avant et arrière : deux situations distinctes

Pour Frédéric Vasseur, la situation concernant l’aileron arrière de la McLaren est très différente de celle de l'aileron avant. Le directeur de Ferrari reconnaît que le débat autour de l’aileron avant de la McLaren peut laisser place à une interprétation en raison de la difficulté de prouver l’intention derrière la conception. En effet, le règlement stipule qu’une pièce ne doit pas être conçue dans l’intention de se déformer.

Cependant, Vasseur estime que pour l’aileron arrière, la question est beaucoup plus claire. Selon lui, la réglementation indique une déflexion maximale, un paramètre qui ne laisse pas place à l’interprétation : "C’est noir ou blanc. Pas de zone grise. McLaren n’aurait jamais dû exploiter cela, et la FIA aurait dû intervenir immédiatement."

La frustration de Ferrari face aux marges étroites

Avec une compétition de plus en plus serrée, notamment à Monza où McLaren a verrouillé la première ligne de la grille de départ, Vasseur se montre irrité par le fait que de si petits ajustements puissent influencer les résultats.

"À Monza, nous avions cinq voitures séparées par deux centièmes de seconde. Une telle différence peut vous faire passer de la première place à la cinquième" explique-t-il.

À Bakou, cette situation s’est répétée, avec des pilotes Ferrari et McLaren souvent côte à côte, amplifiant encore la frustration de Ferrari puisque Charles Leclerc a été battu sur le fil par la McLaren d'Oscar Piastri, qui était imbattable dans les lignes droites.

Une protestation possible mais sans preuve

Interrogé sur la possibilité de porter réclamation, Vasseur admet qu’une protestation était envisageable, mais qu’il était difficile d’obtenir des preuves suffisantes pour soutenir une telle démarche.

Malgré cette possibilité, il préfère désormais se concentrer sur l’avenir : "Nous devons tourner la page et regarder vers l'avant. Bakou et Monza sont derrière nous, et il nous reste encore sept courses à disputer. Gagner ce week-end serait la meilleure réponse que nous puissions apporter."

Cet épisode autour de l’aileron arrière de la McLaren révèle une fois de plus la complexité des règlements en Formule 1. Bien que la FIA ait demandé des modifications, il reste à voir si cette polémique aura des répercussions sur les courses à venir.

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