
Ferrari sabote Lewis Hamilton : une stratégie catastrophique en Australie

Aujourd'hui à 04:14 AM
Alors que Ferrari avait des ambitions élevées en Australie, un pari stratégique osé a ruiné les espoirs de Lewis Hamilton et relancé les critiques sur la Scuderia.
Le Grand Prix d’Australie 2025 restera comme une course piégeuse, marquée par des conditions météorologiques difficiles. Lewis Hamilton s’est retrouvé confronté à un défi inédit : maîtriser sa nouvelle monoplace sous la pluie. Un apprentissage encore en cours, notamment avec les réglages spécifiques au volant, qui lui a valu une modeste dixième place sur la grille.
Des conditions piégeuses et une gestion douteuse
En course, les conditions se sont dégradées avec des averses intermittentes, piégeant plusieurs pilotes. Isack Hadjar a d’ailleurs été éliminé dès le tour de formation, tandis que Jack Doohan, Fernando Alonso et Gabriel Bortoleto ont, eux aussi, connu des mésaventures. Dans ce chaos, Hamilton est parvenu à rester en piste et a même brièvement mené la course, grâce à un pari stratégique audacieux.
Alors que la pluie s’intensifiait en fin d’épreuve, la plupart des équipes ont opté pour des pneus intermédiaires. Mais Ferrari a pris le risque de laisser Hamilton en piste avec des pneus slicks, misant sur une averse courte. Un choix qui aurait pu s’avérer payant si la météo avait été un peu plus clémente.
Un pari désastreux qui coûte cher
Or, la pluie s’est renforcée plus que prévu. Dépourvu d’adhérence, Hamilton a rapidement perdu du terrain face à ses rivaux mieux équipés. S’il a évité les erreurs fatales qui ont éliminé d’autres pilotes, le Britannique a vu ses espoirs de podium s’envoler. Exclu du top 5, il a finalement franchi la ligne en dixième position, sauvant un point mais nourrissant de sérieux regrets.
À la radio comme après l’arrivée, Hamilton n’a pas caché sa frustration : "On a raté une belle opportunité. J’étais en tête, mais on n’a pas anticipé la quantité de pluie qui arrivait. Je suis resté en piste pensant que ce serait une averse rapide, mais c’est devenu ingérable."
Ferrari encore sous le feu des critiques
Loin de critiquer ouvertement son équipe, le septuple champion du monde a néanmoins souligné un manque de communication sur les conditions météo. Il a également admis que l’adaptation à sa nouvelle voiture sous la pluie avait été plus complexe que prévu : "C’était très compliqué, la voiture était difficile à piloter. Je suis content d’avoir pu la garder sur la piste, mais il y a encore du travail à faire pour mieux comprendre son comportement dans ces conditions."
Cette erreur stratégique, bien que coûteuse, n’est pas rédhibitoire pour Ferrari. L’équipe italienne a affiché un bon niveau de performance tout au long du week-end, et Charles Leclerc a fait un peu mieux en terminant huitième.
Néanmoins, cet épisode rappelle un point faible récurrent de la Scuderia : la prise de décisions en course. Depuis plusieurs saisons, Ferrari peine à gérer les moments-clés sous pression, et cet accroc à Melbourne vient raviver des souvenirs douloureux.