Ferrari soutient McLaren dans l'affaire Red Bull

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Les conversations de paddock à Austin ont beaucoup tourné autour du dispositif controversé adopté par les champions du monde en titre.

Suite à un constat dès le Grand Prix de Singapour, il apparaît que McLaren a attiré l'attention de la FIA qui a donc examiné la Red Bull de plus près.

L'explication fournie par Christian Horner semble avoir rassuré les commissaires techniques, mais ce n'est pas le cas des autres teams qui réclament une enquête plus approfondie.

En place depuis trois ans

"Chaque voiture possède un outil qui permet de régler l’avant du plancher, plaide le manager anglais. Le nôtre est là depuis plus de trois ans. Il faut sortir les pédales et les autres panneaux et tuyaux pour y accéder, il serait plus facile de régler une barre anti-roulis à l’arrière que de modifier ce composant. Tout cela fait partie du package à l’avant du châssis qu’il faut démonter."

"Je pense qu’un de nos rivaux s’est plaint et c’est le travail de la FIA de se pencher sur ces choses, poursuit-il. Il figure sur une liste de composants open source, il est donc disponible au public depuis trois ans. La FIA en est satisfaite en réponse à une certaine paranoïa dans le paddock."

Le CEO de McLaren Zak Brown a appelé à des conséquences significatives s'il apparaît que Red Bull a pu modifier ses réglages de hauteur de caisse sous régime de parc fermé, ce qui est formellement interdit par le règlement.

Pas de zone grise

"S’ils ont vraiment modifié la voiture dans le parc fermé, ce serait plus que de la triche, estime pour sa part le team principal de Ferrari Fred Vasseur. Ce serait énorme, mais je ne connais pas les détails. La FIA doit faire son travail et nous devons lui accorder la confiance sur ce point. Je ne veux pas faire de commentaires sur les rumeurs, car je ne sais pas ce qui s’est passé."

"Mais s’ils l’ont utilisé, c’est clairement de la triche, ajoute-t-il. Ce n’est pas une zone grise ou quoi que ce soit. Nous avons eu des tonnes de zones grises depuis le début de la saison, mais là, si c’est le cas, ce ne serait pas du tout une zone grise. La balle est dans le camp de la FIA."

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