Isack Hadjar confiant d'avoir « plus qu'une simple relation » avec Helmut Marko

https://f1i.autojournal.fr/wp-content/uploads/sites/17/2025/01/fauteuil.jpg

Conseiller Motorsport de Red Bull, l'avis d'Helmut Marko peut amener la promotion de certains pilotes en Formule 1, mais aussi de la descente aux enfers d'autres.

L'octogénaire autrichien, connu pour ses avis tranchés et son impatience face au manque de résultat, n'hésite jamais à rendre publics les ultimatums infligés aux pilotes qui ne performent pas assez. Que ce soit chez Red Bull, ou dans l'écurie soeur du Taureau Rouge, RB.

En 2025, Marko risque de faire parler à nouveau, au vu des grands changements qui ont lieu parmi leurs duos de pilotes. Chez Red Bull, Max Verstappen aura un nouvel équipier pour la première fois depuis 2021, avec Liam Lawson. Chez RB, Yuki Tsunoda changera de partenaire pour la cinquième fois, avec la promotion du Français, Isack Hajar.

Si les victimes médiatiques de l'avis toujours tranchant d'Helmut Marko sont nombreuses ces dernières années, le Tricolore estime qu'il ne subira pas le même traitement.

Un rapport différent entre Marko et Hadjar

Hadjar a récemment assuré avoir une relation différente avec Helmut Marko. Ce qui l'amène à penser qu'il ne sera pas publiquement placé sous le feu des critiques, comme l'ont été Sergio Pérez, Daniel Riccardo, Nick de Vries et d'autres, en cas de mauvais résultat.

« Cela me touche vraiment que Helmut soit venu jusqu'en Italie pour signer mon contrat en personne, confie Isack. Je lui dois beaucoup. La relation que j'ai avec lui est plus qu'une simple relation de patron-employé. »

« Si les choses ne vont pas bien, il ne se contentera pas de me critiquer, poursuit-il. Il me respecte en tant que personne, et il apprécie mon approche du sport. »

Garder la motivation

Hadjar se dit également confiant que les choses se passeront bien pour sa première année en catégorie reine. Ses débuts en Formule 1 approchent à grands pas, et le vice-champion de Formule 2 se représente bien la taille du défi qui l'attend.

« Je ne m'en rendrai vraiment compte qu'à Bahreïn. Lors des tests de pré-saison. Je me connais. Dès que je monte dans la voiture, je veux battre mon coéquipier, ajoute-t-il encore. Les premières courses seront difficiles. Je dois m'assurer de ne pas me décourager. »

Reste à voir si ce respect mutuel entre Hadjar et Marko tiendra dans les bons comme dans les mauvais jours, lors de la prochaine saison, longue de 24 Grands Prix.

×