James Vowles ne voit pas Alpine se redresser grâce à Mercedes

Ancien ingénieur responsable de la stratégie chez Mercedes pendant la domination exercée par Lewis Hamilton, Vowles connaît la maison et collabore désormais avec le marque à l'étoile en tant que client avec Williams.

De son point de vue, courir avec un V6 turbo hybride conçu par HPP (High Performance Powertrain) à Brixworth ne constitue pas une certitude d'être compétitif car de nombreux éléments entrent en ligne de compte.

L'exemple de McLaren

On sait que le groupe Renault a renoncé à développer sa propre unité de puissance pour doter les Alpine d'une motorisation Mercedes à l'avenir, en s'inspirant de l'exemple de McLaren qui domine les Grands Prix actuellement, mais il ne faut pas en tirer des conclusions hâtives.

"Je vois un point d’interrogation avec Alpine, confie l'ingénieur anglais à Auto Motor und Sport. Même s’ils achètent des moteurs à Mercedes, ils seront loin derrière. Nous travaillons avec Mercedes depuis 2014 et nous sommes déjà au milieu du projet 2026 avec eux. On ne peut pas simplement installer un moteur à l’arrière et espérer que cela fonctionne."

Williams possède un coup d'avance

"Alpine est toujours sur une tendance à la baisse, constate-t-il. Il faut d’abord y mettre un terme avant d’entamer le redressement. Chez Williams, nous avons déjà dépassé ce stade. Nous avons entamé le processus il y a un an ou deux et nous sommes déjà raisonnablement stables."

Sous la conduite de Flavio Briatore et du jeune team principal Oliver Oakes, Alpine F1 Team a donc du pain sur la planche et quelques chevaux supplémentaires ne suffiront pas à quitter automatiquement les fonds de grille. De plus, l'accord avec Mercedes n'est pas encore confirmé même s'il ne fait aucun doute qu'un contrat sera établi puisque le second client Aston Martin passera au moteur Honda en 2026.

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