Jérôme D'Ambrosio : une immersion rapide dans la culture unique de Ferrari

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Depuis son arrivée en tant que team principal adjoint de Ferrari en octobre dernier, Jérôme D’Ambrosio a eu peu de temps pour s’acclimater à son nouvel environnement.

Pourtant, en quelques mois seulement, l’ancien pilote belge de Formule 1 (20 Grands Prix à son actif chez Marussia et Lotus) a déjà compris ce qui différencie fondamentalement la Scuderia de Mercedes, son ancien employeur.

Une culture incomparable

Recruté par Frédéric Vasseur l'an dernier après avoir fait ses débuts dans le management d'une écurie de F1 chez Mercedes aux côtés de Toto Wolff en 2023, D'Ambrosio a fait partie de la mouvance entre Brackley et Maranello en accompagnant Lewis Hamilton et le directeur technique Loïc Serra chez Ferrari (photo ci-dessus)

“Cela fait quelques mois maintenant, mais j’ai l’impression que ça fait bien plus longtemps, remarque Jérôme. J’ai rejoint l’équipe le 1er octobre, en plein combat pour le championnat des constructeurs, donc ça a été intense, et après un hiver court, nous sommes déjà repartis.”

L’un des aspects les plus frappants pour lui est l’engagement émotionnel et culturel autour de Ferrari en Italie. Contrairement à Mercedes, dont les racines sont ancrées en Grande-Bretagne mais sans dimension chauvine, Ferrari est bien plus qu’une simple écurie de F1 : c’est une institution nationale.

“Ferrari est très particulière dans ce sens, et c’est une bonne chose, observe-t-il. Il y a une ville entière et même un pays tout entier qui vit pour la course et pour Ferrari. Cet engouement des fans et cette culture sont une véritable force.”

Un rôle clé aux côtés de Frédéric Vasseur

Dès ses premières semaines, D’Ambrosio s’est imposé comme un élément stratégique essentiel au sein de la Scuderia. Son rôle est d’alléger la charge de travail de Frédéric Vasseur durant les week-ends de Grand Prix, tout en assurant une exécution fluide des opérations, aussi bien sur la piste qu’au sein de l’usine de Maranello.

“Il n’y a pas de définition stricte de mes responsabilités, précise-t-il. Cela va de l’ingénierie pure à la performance, en passant par les finances et les ressources humaines. Fred et moi nous répartissons vraiment le travail de cette manière.”

Le duo fonctionne en étroite collaboration, leur proximité étant un élément clé de leur efficacité : “Nos bureaux sont l’un en face de l’autre, et on se parle probablement une vingtaine de fois par jour. Cela fonctionne très bien, donc il n’y a aucune raison de changer cette organisation.”

Une présence calibrée sur les circuits

Malgré son rôle majeur, D’Ambrosio ne sera pas présent sur toutes les courses. L’objectif est d’optimiser la gestion des ressources humaines pour maintenir une efficacité maximale.

“Je serai présent sur environ 18 courses cette saison, explique le jeune père de famille installé à Bologne avec son épouse et leurs deux enfants. L’idée est d’être complémentaire avec Fred. Par exemple, je ne serai pas en Chine, car ce serait trop peu efficace.”

Avec son expérience de gestionnaire et sa capacité à s’adapter rapidement, D’Ambrosio s’affirme comme un atout stratégique pour Ferrari dans son objectif de retrouver les sommets de la F1. Seul le temps dira si son impact contribuera à ramener la Scuderia sur la plus haute marche du podium.

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