Juan Pablo Montoya : Isack Hadjar aurait dû remplacer Sergio Pérez

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Le 20 décembre dernier, Isack Hadjar a réalisé son rêve en étant officialisé comme pilote titulaire chez Racing Bulls pour la saison 2025. Après deux campagnes en Formule 2, conclues par un titre de vice-champion en 2024 derrière Gabriel Bortoleto, le Français s’apprête à faire ses débuts en Formule 1.

Sa promotion n'était pas liée au fait de décrocher le titre en F2, Hadjar ayant été malchanceux en calant sur la grille de départ du dernier meeting à Abou Dhabi, mais il avait suffisamment marqué les esprits auparavant en impressionnant les observateurs.

Un talent reconnu par les plus grands

Helmut Marko, mentor de l’académie Red Bull, voit en Hadjar le potentiel d’un nouvel Alain Prost, tandis que Juan Pablo Montoya le compare à Oscar Piastri.

« Si j’avais été chez Red Bull, je lui aurais donné le baquet qui est revenu à Liam Lawson, suggère le Colombien, proche de Red Bull et observateur attentif des formules de promotion en suivant la carrière de son fils Sebastian. Hadjar aurait été plus facile à gérer et un meilleur équipier pour Max Verstappen. »

Montoya fait ici référence au caractère combatif de Liam Lawson, qui avait créé des tensions en piste, notamment face à Sergio Pérez, ce qui lui avait valu une convocation chez Red Bull.

Le rookie à suivre en 2025 ?

Avec Oliver Bearman, Andrea Kimi Antonelli, Jack Doohan et Gabriel Bortoleto, Hadjar fait partie des cinq rookies issus de la F2 cette saison. Si le jeune Italien est annoncé comme le plus impressionnant chez Mercedes, Montoya estime que Hadjar sera le plus intéressant à suivre.

« C’est le rookie le plus complet, il n’a pas bénéficié d’un grand avantage comme d’autres jeunes pilotes, affirme-t-il. Et pourtant, Hadjar a toujours été bon tout au long de sa carrière. »

Avec un talent brut et une trajectoire ascendante, le pilote français aura à cœur de prouver qu’il mérite une place chez Red Bull à l’avenir et ses résultats seront analysés à la loupe par les dirigeants, tout comme ceux de Lawson. Une course dans la course, en quelque sorte...

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