L'affaire Horner pourrait encore rebondir...

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Selon les médias néerlandais De Telegraaf et GPblog, l’employée de Red Bull Racing à l’origine des accusations a porté l’affaire devant un tribunal du travail au Royaume-Uni après avoir refusé une transaction de plusieurs centaines de milliers de livres.

Fiona Hewitson, l’ancienne assistante du team principal de Red Bull Racing, qui avait initialement envisagé une action en justice, a désormais officiellement saisi le tribunal. L’audience devant l’Employment Tribunal, qui traite les litiges entre employeurs et employés, est prévue pour janvier 2026.

Omerta en Grande-Bretagne

Toutefois, cette affaire est peu relayée par la presse britannique en raison d’un Reporting Restriction Order (RRO). Cette interdiction de publication, imposée par la justice jusqu'au procès à la demande du camp de Horner, empêche les médias du Royaume-Uni de couvrir toute évolution du dossier tant que l’interdiction reste en vigueur.

En février 2024, Red Bull avait mandaté un avocat indépendant pour enquêter sur les accusations portées contre Horner. Ce dernier avait nié les faits et avait été acquitté une première fois. Par la suite, l’employée avait été suspendue, avant de faire appel de cette décision, ce qui avait entraîné une seconde enquête. Horner avait alors été de nouveau blanchi.

Justice à deux vitesses ?

Malgré ces acquittements internes, l’affaire prend une nouvelle tournure avec l’ouverture d’une procédure judiciaire, qui pourrait rebattre les cartes pour le manager anglais. L'impact de ce pénible feuilleton s'est déjà fait sentir dans l'écurie aux multiples titres mondiaux avec une fuite des cerveaux, plusieurs ingénieurs de premier plan ayant quitté le navire, dont le génial Adrian Newey parti chez Aston Martin F1.

Le quadruple Champion du monde Max Verstappen pourrait être tenté de suivre leur exemple si la nouvelle Red Bull RB21 ne répond pas à ses attentes, ce qui achèverait le colosse aux pieds d'argile qu'est devenu Red Bull Racing aujourd'hui.

Depuis le décès de Dietrich Mateschitz, le fondateur de la célèbre boisson énergisante, rien ne va plus à Milton Keynes malgré l'important investissement consenti pour produire ses propres moteurs hybrides en 2026, en partenariat avec Ford, un défi qui est loin d'être gagné.

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