La vain combat de Felipe Massa
Hier à 10:24 AM
Le Brésilien conteste le résultat du championnat du monde 2008, où il a perdu le titre d’un seul point face à Lewis Hamilton.
Son action en justice repose sur le scandale du "Crashgate" lors du Grand Prix de Singapour quand Nelson Piquet Jr (Renault) s'était délibérément crashé pour provoquer une intervention de la safety car, favorisant ainsi son équipier Fernando Alonso qui remporta la course.
Massa, en tête de l’épreuve après être parti en pole position, termina seulement treizième après une erreur stratégique de Ferrari au stand. Selon lui, si cette course avait été annulée, il aurait été sacré champion du monde.
La révélation qui a tout changé
En 2023, Bernie Ecclestone avait accordé une interview à F1-Insider où il a admis que lui et l’ancien président de la FIA, Max Mosley, étaient au courant du scandale avant la fin de la saison 2008.
"Selon les règlements, nous aurions dû annuler la course de Singapour, avait reconnu Mister E. Cela signifie qu’elle n’aurait jamais compté pour le championnat. Massa aurait été champion du monde, et non Hamilton."
Il a ensuite ajouté que la FIA et lui-même avaient préféré ne rien dire pour protéger l’image de la F1.
Affaire classée ?
L’affaire est listée comme une violation de contrat et doit être examinée par la "King’s Bench Division" de la Haute Cour britannique. Toutefois, la défense (F1, FIA et Ecclestone) a probablement déposé une demande de rejet de la plainte, arguant que Massa ne peut pas prouver que la FIA avait l’obligation légale d’annuler la course.
Si cette requête est acceptée, l’affaire serait classée sans suite avant octobre, enterrant une fois pour toutes les velléités du Brésilien.
"Je me bats pour la justice, pour que la vérité éclate après 16 ans, clame Felipe. Ce qui s'est passé n'était pas du sport et m'a coûté très cher."
Le Brésilien espère que l’affaire fera jurisprudence et poussera la F1 à réexaminer son histoire, même si on comprend mal son obstination car le prestige d'un titre mondial ne lui sera jamais vraiment reconnu.
