Le Grand Prix de France au Castellet plutôt qu'à Paris, clame Christian Estrosi

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Après la sortie du conseiller spécial d'Alpine F1, on s'interroge sur la motivation d'une telle posture après l'échec cuisant de la manche française du championnat du monde lors des dernières éditions courues sur le circuit Paul Ricard.

Briatore a peut-être seulement souligné que Paris valait bien une messe, mais organiser un Grand Prix de F1 dans la capitale relève de la quadrature du cercle, même l'E-Prix de Formula E aux Invalides étant passé à la trappe.

Une expérience déficitaire

Toujours prêt à bénéficier (?) d'une quelconque retombée médiatique, le maire de Nice Christian Estrosi (à gauche sur la photo ci-dessus), ancien président du GIP (Groupement d'Interêt Public) du Grand Prix au Ricard qui a laissé plusieurs millions d'euros de dettes, s'est empressé de mêler sa voix au débat, lui qui a étudié la faisabilité d'une course de F1 dans les rues de sa ville avant d'y renoncer devant les obstacles rencontrés.

"L'éventualité d'un Grand Prix urbain à Paris ou à Nice n'est pas opportune car irréalisable sur le plan pratique, déclare Estrosi dans Le Parisien. Ailleurs, c'est compliqué pour diverses raisons : au Mans, le circuit Bugatti nécessiterait des travaux importants, tandis que Magny-Cours est handicapé par son manque d’accessibilité et une offre hôtelière insuffisante." 

"Le Paul-Ricard au Castellet reste toujours la meilleure opportunité aujourd’hui d’accueillir à nouveau le Grand Prix de France, assure-t-il. A condition évidemment que le modèle économique soit solide et le soutien politique unanime, ce qui ne fut pas le cas dans la période récente."

Pas de volonté politique

Désormais présidé par Jean Alesi, qui milite activement pour un retour de la F1 dans le Var, et dirigé depuis peu par Nicolas Deschaux (à droite sur la photo ci-dessus), ancien président de la FFSA, le circuit Paul Ricard souffre aussi d'un accès peu aisé. Mais au-delà de sa disponibilité et de la modernité de ses infrastructures, le Castellet a peu de chance de revenir dans la course faute d'une réelle volonté politique.

Alors que le calendrier mondial atteint cette année le chiffre record de 24 manches, la perspective de voir de nouveaux pays s'engager sans compter dans l'objectif de mettre sur pied un Grand Prix (Thaïlande, Rwanda, Afrique du Sud, Argentine...) ne laisse guère d'illusion à un projet dans l'hexagone, les épreuves européennes étant limitées à huit au maximum ce qui signifie affronter une concurrence bien installée pour une hypothétique "French Course".

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