Le poignant message d'Eddie Jordan, victime d'un cancer "agressif"
Aujourd'hui à 08:12 AM
Il est rare de voir des personnages publics évoquer leur état de santé, y compris dans les paddocks de Formule 1.
On se souvient de la longue maladie de Mansour Ojjeh, le copropriétaire de McLaren, finalement opéré d'une greffe des deux poumons et décédé en 2021.
Un autre personnage haut en couleur, Flavio Briatore, avait suivi un pénible traitement de chimiothérapie pour combattre un cancer il y a quelques années avant de revenir aux affaires, fringant comme jamais.
Pronostic favorable
C'est tout le mal que l'on souhaite à Eddie Jordan (76 ans), qui a confié avoir été atteint d'une forme agressive de cancer au printemps dernier, comme il l'a confirmé au micro de son ami Coulthard dans leur podcast.
"Nous y avons en quelque sorte fait allusion, David, au cours des émissions, en mars et avril derniers, a rappelé le manager irlandais dans le podcast Formula for Success. On m'a diagnostiqué un cancer de la vessie et de la prostate, puis il s'est propagé à la colonne vertébrale et au bassin, il était donc assez agressif. Heureusement, le traitement que je suis indique un pronostic plutôt favorable."
Se faire dépister
Jordan reste donc optimiste et est toujours consultant pour la chaîne de télévision britannique Channel Four tout en s'étant chargé du récent contrat d'Adrian Newey avec Aston Martin F1, un transfert qui avait fait du bruit pendant l'été.
"Mais voilà un petit message, et que tout le monde écoute ça : ne gaspillez pas et ne remettez pas à plus tard, implore-t-il. Allez vous faire dépister, parce que dans la vie vous avez des chances. Et il y a tellement de conseils médicaux qui existent et tellement de choses que tu peux faire pour prolonger ta durée de vie... Vas-y et fais-le. Ne sois pas stupide. Ne sois pas timide. Ce n'est pas une question de timidité. Prenez soin de votre corps, les gars !"
La maladie avait été détectée lors d'une visite médicale consécutive à sa participation à une épreuve cycliste au Cap, en Afrique du Sud où il possède une maison, l'hiver dernier : "Tu as un petit coup de barre, et puis tout d'un coup tu sens que tu n'es pas à 100 %, raconte-t-il. Tu vas chez le médecin, et puis tu as cette maladie. Mais là où il y a une volonté, il y a un chemin, et j'exhorte tout le monde à être capable de supporter le combat, parce que ça en vaut la peine. Pour moi, le pronostic est absolument fantastique et ja vais sortir de l'autre côté."