Lewis Hamilton et la malédiction Ferrari
Hier à 08:55 AM
En effet, les exemples ne manquent pas dans l’histoire récente des Grands Prix. Les multiples Champions du monde Alain Prost, Fernando Alonso et Sebastian Vettel ne sont pas parvenus à gagner un titre mondial après avoir rejoint la Scuderia
Un choix judicieux…
La décision du Britannique semble cependant parfaitement opportune. Ferrari a terminé l'année 2024 en pleine forme, en remportant trois des neuf dernières courses et en terminant à la deuxième place du championnat des constructeurs.
Le règlement technique n'ayant guère changé cette année, l’ex-pilote Mercedes peut raisonnablement s'attendre à ce que sa Ferrari soit compétitive.
Même si ses chances de coiffer une huitième couronne dépendront de la compétitivité de la future SF-25 conçue par Loïc Serra, la saison passée a montré que le peloton s'était suffisamment resserré pour que McLaren, Ferrari et Red Bull soient en lice pour le titre.
… mais de sérieux défis
Même si la future SF-25 convient mieux à son style de pilotage que les dernières Flèches d’argent, Hamilton devra affronter de nombreux défis.
Il devra tout d’abord s’adapter à un environnement très différent. Entouré de mécaniciens italiens, il aura à assimiler de nouvelles méthodes de travail et à apprendre à travailler avec un nouvel ingénieur de piste, après douze ans de collaboration avec son compatriote Peter Bonnington (le partenariat le plus long de l'histoire de la F1).
Le challenge des qualifs
Enfin, il devra surtout hausser son niveau dans l’exercice du tour chronométré, domaine dans lequel il peine depuis l’introduction du nouveau règlement technique en 2022. Or, en la matière, son équipier Charles Leclerc est l’un des meilleurs du paddock. Parlant parfaitement l’italien, le Monégasque connaît son équipe et les caractéristiques des châssis italiens sur le bout des doigts.
Le pari de Lewis Hamilton de rejoindre la Scuderia a 40 ans ne manque pas de panache, mais il est sacrément risqué.