Lewis Hamilton prend déjà ses marques chez Ferrari

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Après une tournée d'adieu à Mercedes en passant par Kuala Lumpur, chez le sponsor-titre Petronas, et l'usine de Brackley, Hamilton a pu enfin tourner la page de douze saisons à bord des Flèches d'argent et un quart de siècle de collaboration avec la marque à l'étoile, depuis ses débuts internationaux en karting.

La megastar de la Formule 1 a maintenant l'esprit entièrement consacré à l'ultime challenge de sa carrière au sein de la prestigieuse Scuderia Ferrari, un défi qu'il attend avec impatience.

La fin de son parcours en demi-teinte chez Mercedes AMG F1 en 2024 fait douter certains des observateurs sur une pointe de vitesse émoussée, mais sa remontée d'anthologie lors du dernier Grand Prix à Abou Dhabi a fini par convaincre les plus sceptiques.

Un transfert qui a fait du bruit

Le transfert de Sir Lewis chez Ferrari a été voulu par le président John Elkann en personne et facilité par le team principal Frédéric Vasseur, qui fut déjà son patron d'écurie en F3 puis en GP2. Ils ont déroulé le tapis rouge à celui qui se montre très motivé à l'idée d'évoluer dans les monoplaces de Maranello afin de marquer de son empreinte l'histoire du Cheval cabré pour une fin de carrière en beauté.

En Italie, l'excitation des tifosi est à son comble et La Gazzetta dello Sport affirme que Lewis Hamilton s'est déjà rendu à plusieurs reprises dans l'usine (avec la bénédiction de Toto Wolff) pour rencontrer les ingénieurs et se familiariser avec les méthodes de travail de la Scuderia où il a retrouvé des vieilles connaissances de Mercedes comme le directeur technique Loïc Serra et l'adjoint du team principal Jérôme D'Ambrosio.

Des préparatifs minutieux

Hamilton va passer des heures dans le simulateur cet hiver et prendra ses marques au volant d'une Ferrari F75 lors d'une séance d'essais privés TPC (Testing Previous Car) sur la piste de Fiorano où il aura le privilège de loger dans la maison légendaire du Commendatore Enzo Ferrari, située au bord du circuit. Pour mieux s'intégrer dans ce nouvel environnement, le septuple Champion du monde prend des cours accélérés d'italien même s'il s'exprimera en anglais à la radio avec son ingénieur de piste Riccardo Adami.

Certes, Sir Lewis aura 40 ans en janvier prochain, mais il veut prouver qu'il possède davantage que de beaux restes en aidant Ferrari à remporter le championnat du monde de F1 tout en chassant le huitième titre mondial dont il avait été privé dans les circonstances que l'on sait à Abou Dhabi en 2021.

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