
Occasion manquée pour Charles Leclerc : ça fait mal...

Aujourd'hui à 04:28 AM
C’est la soupe à la grimace chez Ferrari après ce Grand Prix d’Australie complètement dantesque. Au lendemain de qualifications laborieuses, la Scuderia avait l’occasion de se rattraper en course avec des conditions météorologiques changeantes.
Hélas, l’écurie italienne n’a pas su en profiter, et Charles Leclerc non plus. Le Monégasque était pourtant bien parti en grimpant de la septième place sur la grille à la cinquième place à la fin du premier tour.
Parti à la faute en fin de course
Néanmoins, tout s’est emballé à une douzaine de tours de l’arrivée, lorsque une pluie brève mais intense s’est abattue sur l’Albert Park. Dans le dernier secteur, Charles Leclerc a été piégé par une piste plus humide et plus glissante et est parti en tête-à-queue, perdant ainsi plusieurs positions.
Face aux écuries rivales qui avaient décidé de passer aux intermédiaires, Ferrari a décidé de prendre le risque de rester en piste avec des pneus slicks, un choix qui aurait pu s’avérer payant avec la Safety Car… mais les conditions ont empiré, obligeant la Scuderia à arrêter ses pilotes un tour plus tard et perdre ainsi tout le bénéfice de ce pari audacieux.
Score décevant
Relégué au dixième rang, Leclerc a bataillé dans les derniers tours pour rattraper son erreur en prenant l’avantage sur son équipier Lewis Hamilton et son ami Pierre Gasly. Résultat : une maigre huitième place finale et quatre petits points, un score bien décevant face aux grandes attentes suscitées par la Scuderia cette saison. Pour le Monégasque, c’est son erreur qui lui a coûté cher sur ce Grand Prix d’Australie
« Très honnêtement, ça aurait pu être mieux sans mon erreur, à la sortie du virage 11, reconnaît Charles. Beaucoup sont partis à la faute mais ce n’est pas une excuse, il faut que je sois meilleur que les autres et je ne l’ai pas été aujourd’hui. C’est la première chose à pointer du doigt."
Ne pas trop s'en vouloir, mais...
"Ensuite, il faut qu’on regarde, il y avait quelques trucs à mieux faire, c’est toujours difficile d’avoir la stratégie parfaite dans ces conditions-là et d’anticiper quand est-ce que le nuage arrive sur la piste, constate-t-il. Il a commencé à vraiment beaucoup pleuvoir à la sortie du dernier virage, j’avais déjà passé l'entrée des stands, donc à partir de ce moment-là, c’était trop tard. Il ne faut pas trop qu’on s’en veuille sur ça, mais je m’en veux sur mon erreur, ça nous a coûté quatre places, donc ça fait mal. »
« J’ai essayé de récupérer, l’intention au départ n’était pas forcément de dépasser Lewis : il a défendu à l’intérieur et s’est fait bloquer par Gasly devant, donc j’ai relâché les freins et je suis passé, raconte-t-il. Avec Pierre, c’était un peu plus chaud mais c’est parce qu’il a fait une erreur, sinon c’était très compliqué de dépasser car il n’y avait qu’une seule ligne et c’était difficile dès qu’on sortait de la trajectoire. On a fait le maximum à partir du moment où j’ai fait mon erreur, mais on perd quelques points précieux. »
"C’était très piégeux et bien plus compliqué que je ne l’imaginais, a déclaré Hamilton, seulement dixième à l’arrivée. La voiture était vraiment difficile à piloter aujourd’hui, et je suis simplement reconnaissant d’avoir évité le crash, car elle voulait percuter le mur la plupart du temps."