Tensions chez Ferrari : Charles Leclerc et Carlos Sainz au bord de l'explosion

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Le Grand Prix de Las Vegas a été marqué par une nouvelle escalade des tensions entre Charles Leclerc et Carlos Sainz. Alors que la Scuderia lutte pour le championnat des constructeurs, les rivalités internes mettent en péril cette ambition.

L’incident s’est produit au 31ème tour, juste après le second arrêt aux stands de Leclerc. Ressorti devant son coéquipier, le Monégasque peinait encore à chauffer ses pneus. Son ingénieur de course, Bryan Bozzi, lui avait promis que Sainz ne tenterait rien, conformément aux consignes établies. Pourtant, ces accords ont volé en éclats : quelques virages plus tard, Sainz s’est imposé à l’intérieur du virage 4, sécurisant ainsi la troisième place sur le podium.

La réaction de Leclerc ne s’est pas fait attendre. Furieux, il a dénoncé à la radio une rupture de confiance au sein de l’équipe. "Je suis toujours le seul à respecter les consignes" a-t-il déclaré, avant de promettre de ne plus sacrifier sa course pour l’intérêt collectif.

Une rivalité qui dure

Ce n’est pas la première fois que les deux pilotes s’affrontent de manière aussi directe. Dès le Grand Prix d’Espagne, des tensions similaires avaient émergé, Leclerc accusant Sainz de ne pas respecter les consignes d’équipe.

Ces confrontations répétées mettent à mal une relation déjà fragile et compromettent l’unité nécessaire à Ferrari pour rivaliser avec McLaren dans la lutte pour la deuxième place du championnat.

Une stratégie mise à mal

Outre les tensions internes, Leclerc a connu une course compliquée. Auteur d’un départ solide, où il a dépassé Pierre Gasly et Sainz dès le premier virage, il s’est heurté aux limites de ses pneus Medium. En tentant de rester dans le sillage de George Russell, futur vainqueur, il a provoqué un graining important, ruinant son premier relais.

Malgré un rythme amélioré sur les pneus durs, Leclerc n’a pu faire mieux qu’une quatrième place, insuffisante pour rattraper son retard sur Lando Norris au championnat pilotes.

Une fin de saison sous haute tension

Avec deux courses restantes, Ferrari devra impérativement apaiser les tensions entre ses pilotes. Frédéric Vasseur, directeur d’équipe, a promis des discussions pour régler ces différends. Mais avec le départ annoncé de Carlos Sainz pour Williams, l’unité semble difficile à restaurer.

Dans un contexte où Mercedes s’impose comme la nouvelle force dominante, chaque point compte pour Ferrari. Mais sans cohésion, la Scuderia risque de perdre bien plus qu’un simple championnat des constructeurs.

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