ESSAI - Nouvelle Lancia Ypsilon électrique (2024) : une citadine premium comme phénix
Hier à 02:00 AM
Énième résurrection pour Lancia qui compte à nouveau jouer la carte du luxe pour tenter de se démarquer au sein de son nouveau groupe Stellantis. Prudente malgré tout, la marque mise d'abord sur une citadine, aux entrailles communes avec les Peugeot 208 ou Opel Corsa, mais à l'esthétisme profondément personnalisé selon le chic à l'italienne. De la à la positionner premium, il y a débat. Miser sur l'Ypsilon n'est pas un hasard, la citadine est en effet le dernier best-seller en date de la marque. La précédente génération, abordable et très appréciée des Italiens se vendait encore comme des petits pains ces dernières années, chez les Transalpins. Et pourtant, Lancia prend déjà un pari osé que de laisser un peu de côté cette fidèle clientèle pour aller chercher de nouveaux profils plus aisés. Après tout, restent-ils des autos abordables de nos jours de toute façon ? Un design qui se démarque Ces nouveaux acheteurs, Lancia compte les séduire par une approche typée premium de ses modèles, comme il l'avait fait au début du siècle avec les Lybra, Musa ou encore Delta. Et puis en piochant dans sa riche histoire bien sûr, entamée il y a presque 120 ans. Elle s'en inspire dès la calandre de cette nouvelle Ypsilon. Profondément modernisé par un rétroéclairage à LED sur toutes les finitions, le fameux calice qui s'entrevoyait déjà sur l'Aprilia de 1937, y est dessiné ici comme un signe de croix priant pour la réussite commerciale de la nouvelle citadine. Pas de logo à l'avant mais un marquage en toutes lettres du constructeur, très tendance aujourd'hui pour la jouer premium.{{_DYNINFEED_BLOCK_}}