
Il veut aider la police maladroitement et termine en garde à vue !

Aujourd'hui à 09:30 AM
On ne peut pas nier que certains automobilistes ont le sens du civisme, mais l'un d'eux a dépassé les limites à Saint-Étienne. Ce dernier a été interpellé alors qu'il se faisait passer pour la police, déclenchant lui-même une course-poursuite avant de finalement se retrouver en garde à vue.
Un conducteur se prend pour la police
Selon les informations dévoilées par Le Progrès, cet incident s'est déroulé le samedi 15 mars 2025 sur la RN88. Tout a débuté par un simple excès de vitesse. Au volant d'une Audi, il dépasse à vive allure une patrouille de la police nationale. Dans un premier temps, il pensait les "aider" à intercepter un autre véhicule. Ainsi, il déclenche ses propres feux bleus et sirène factices. Il les avait installés illégalement sur son tableau de bord. Le problème est qu'il n'est pas du tout policier. Cette scène laisse clairement les agents sans voix.
Le conducteur était persuadé d'être dans son droit. Très vite, la police comprend qu'elle a affaire à un individu usurpant leurs fonctions. L'arsenal de l'automobiliste est complet, mais strictement interdit aux particuliers. L'homme âgé d'une quarantaine d'années est donc interpellé et placé en garde à vue. En fouillant son véhicule, la police découvre toute l'étendue de son attirail.
Usurper la police est un délit très grave en France.
Le parquet de Saint-Étienne convoque donc le suspect en justice pour usurpation de fonctions et usage illégal de signes réservés aux forces de l'ordre. Face aux enquêteurs, il ne montre aucun regret. Il affirme même qu'il se sentait légitime d'agir "dans l'intérêt de la sécurité publique". Malheureusement, cette défense bancale ne convainc personne. Cela pourrait finalement lui valoir une lourde sanction.
Des risques lourds pour ce délit sévèrement réprimé
En France, l'usurpation de la police est un délit grave. C'est même passible d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende. Son cas est d'ailleurs aggravé, car il a utilisé des dispositifs lumineux et sonores réservés aux véhicules d'intervention. Cette affaire est insolite, mais elle prouve tout de même un problème de sécurité. Ces comportements peuvent créer la confusion sur la route et mettre en danger d'autres automobilistes.
Ce fait divers rappelle également que se prendre pour un justicier sur la route n'a véritablement rien d'héroïque. Les forces de l'ordre insistent d'ailleurs sur le fait que seules les autorités légitimes peuvent agir dans ce type de situation.
Au final, ce faux policier de Saint-Étienne sera prochainement jugé devant le tribunal correctionnel. En attendant, son Audi et son équipement de police acheté sur internet ont été saisis par les autorités.