Les ventes de voiture électrique repartent-elles à la hausse en janvier ?
Aujourd'hui à 12:45 PM
Cela fait un moment désormais que la voiture électrique n'est plus "branchée". Si la côte d'amour de la part des automobilistes, pour ce type de motorisation, a toujours été timide, la situation est allée de mal en pis au cours de l'année 2024. Néanmoins, les ventes totales sont restées à peu près stables par rapport à l'exercice précédent. L'année dernière, 291 143 modèles ont été immatriculés en France contre 298 525 en 2023, selon les chiffres de l'organisme PFA.
2025, enfin l'année de la voiture électrique ?
Au cours des trente et un premiers jours de la nouvelle année, 19 923 modèle disposant d'une motorisation électrique (y compris les véhicules hydrogènes), ont été vendus sur l'hexagone. Bien mois qu'au cours du dernier mois de l'année 2024, au cours duquel 31 846 modèles se sont écoulés. Néanmoins, le mois de janvier est rarement aussi bon que celui de décembre. Les remises de fin d'année notamment, y jouent un rôle particulier. Il serait donc plus juste de comparer avec le mois de janvier 2024.
Mais là encore, les ventes sont en baisse. De peu certes, (19 923 voitures électriques vendues contre 20 017), mais nous constatons bien une baisse. Et pourtant, il faut dire que l'actualité automobile entre ces deux périodes a été sacrément secouée ! Les voitures électriques fabriquées en Chine, ne sont, par exemple, plus éligibles au bonus écologique. Idem, les récentes polémiques autour du patron de Tesla, Elon Musk, ont fait chuter les ventes, pour ce premier mois de l'année, des modèles du constructeur américain.
D'un l'autre côté, la popularité de la Renault 5 E-Tech, citadine électrique que l'on ne vous présente plus, l'a propulsé dans le top 10 des véhicules les plus vendus en janvier 2025. Et de nombreuses autres citadines 100 % électriques, "accessibles" (sous les 25 000 €) vont bientôt ou ont déjà rejointes la lutte pour démocratiser l'électrique. Toutes ses actualités font, qu'au final, la balance avec 2024 est équilibrée.
L'essence et le diesel en chute libre
En revanche, du côté de nos motorisations thermiques "historiques", c'est la dégringolade. Les ventes de véhicule avec une motorisation essence ou diesel diminuent drastiquement. Début 2025, 29 974 unités se sont écoulées pour les motorisations essence, et 4 956 pour les diesels. Bien moins que les, respectivement, 41 728 et 9 620 enregistrées en janvier 2024. Cela représente une chute de 28 % pour les motorisations essence et de 48 % pour les motorisations diesel.
A quoi cela peut-il être dû ? Si vous êtes des lecteurs fidèles d'Auto Plus, vous n'êtes pas sans savoir que les restrictions concernant ces motorisations vont augmenter au fur et à mesure des années. En plus d'être handicapées par les futures législations qui seront mises en vigueur (jusqu'à l'interdiction des ventes en 2035, pour l'instant toujours officielle), ces motorisations ne bénéficient pas non plus des avantages donnés aux modèles électriques par exemple.
De plus, la plupart des constructeurs misent aujourd'hui sur l'hybridation. Elle peut être simple, full ou encore rechargeable. C'est le cas de Toyota par exemple, qui ne propose quasiment plus aucun modèle essence ou diesel. Même le Duster s'y est mis. Toutes les nouvelles motorisations du modèle restylé, y compris la dérivation GPL, sont aujourd'hui électrifiées.