Luca Marini pointe Fabio Quartararo comme l'atout majeur de Yamaha
Hier à 11:33 AM
Luca Marini et Honda viennent d’achever une saison pour le moins compliquée. Passé de Ducati à Honda au début de la saison 2024, pour tenter de relever le défi de redresser le constructeur japonais au sein de son équipe d’usine, l’adaptation de l’Italien fut chaotique.
L’ex pilote VR46 a affiché un score vierge jusqu’au Grand Prix d’Allemagne, et a finalement terminé la saison avec quatorze unités au compteur. Deux de plus que Pol Espargaró, qui n’a pris part qu’à trois courses en tant que Wildcard pour KTM.
Marini a toutefois réalisé des progrès constants en fin de saison. De quoi le motiver pour la suite de l’aventure avec Honda. Avant les premiers roulages de l’année 2025, le Transalpin se veut optimiste à l’idée de réaliser une campagne bien plus intéressante que cette année. Il fixe également un objectif à ses ingénieurs pour les essais de pré-saison de Sepang, qui auront lieu en février prochain.
« Évidemment, ce n’est pas encore assez, mais la moto fonctionne bien, les pilotes s’améliorent, et on est dans une très bonne ligne de performance, confie Luca Marini à Barcelone. On doit continuer à travailler comme ça, et gagner une demi-seconde d’ici à Sepang. »
Comme souvent, et encore plus par ces temps difficiles, la comparaison avec Yamaha est inévitable. Sur ce point Luca Marini ne se fait pas d’idées : l’usine d’Iwata mène toujours le duel entre fabricants japonais.
« On a toujours été derrière, poursuit-il. Ils ont commencé beaucoup plus haut que nous. On a gagné beaucoup, on a réduit le gap, mais pas assez pour être à leur niveau, parce que je pense qu’ils ont aussi développé leur moto pendant la saison. Ils travaillent beaucoup pendant la saison, et leur moto s’améliore, comme la nôtre. »
Quartararo, l’atout de Yamaha
D’autant que Yamaha compte un atour de taille en la personne de Fabio Quartararo. Le Champion du Monde 2021 connait évidemment mieux sa machine que quiconque, pour la piloter depuis le début de la saison 2019. L’an prochain, Joan Mir sera le représentant le plus ancien de Honda. L’Espagnol a quant à lui rejoint le projet en 2023.
« Je pense qu’on s’est plus améliorés que Yamaha, mais ils ont débuté mieux que nous, ajoute encore Marini. Surtout avec Quartararo qui connaît très bien Yamaha, et qui parvient à pousser la moto à sa limite. Évidemment, elle convient parfaitement à son style de pilotage, et il a une connaissance complète de la moto. C’est aussi pour ça que ses performances sont souvent meilleures que les nôtres. En tant que pilote, je dirais d’ailleurs que l’an prochain, je serai bien meilleur sur la Honda. »
Luca Marini garde malgré tout confiance. Le changement d’approche qu’il a constaté en cours de saison lui fait dire qu’Honda se rapproche de son objectif de revenir dans la lutte avec les usines européennes.
« Je pense que pendant la saison, ils ont beaucoup progressé. Depuis le jour où j’ai rejoint cette usine, j’ai vu beaucoup de choses changer. L’an prochain, il y aura encore plus de changements. On verra comment les nouveaux ingénieurs vont travailler. Évidemment, tout le monde veut ramener Honda au top » conclut le frère de Valentino Rossi.
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