Mercedes s'attend à voir plus de quatre écuries remporter un Grand Prix en 2025
Aujourd'hui à 05:02 AM
Que faut-il attendre de Mercedes en 2025 ? L’écurie allemande est désormais orpheline de son pilote star, Lewis Hamilton, et se prépare à ouvrir un nouveau chapitre de son histoire en Formule 1. En misant sur la jeunesse, avec George Russell et Andrea Kimi Antonelli, les Flèches d’Argent espèrent retrouver le chemin vers les sommets, quatre ans après leur dernier titre mondial chez les Constructeurs obtenu en 2021.
Chez Mercedes, on ne cache pas ses ambitions : quatrième du championnat en 2024 malgré quatre victoires en Grand Prix, l’écurie dirigée par Toto Wolff veut désormais se battre pour les deux couronnes. « La saison sera très compétitive, estime le Team Principal de Mercedes. Nous avons vu l’année dernière à quel point le peloton était serré. On ne pouvait pas dire d’une course à l’autre qui serait en tête, et je m’attends à ce que cette année soit encore plus serrée. Nous devrons donner le meilleur de nous-mêmes si nous voulons nous battre pour le championnat cette saison. »
Si Mercedes regarde vers le haut du tableau, elle restera aussi attentive à ce qui se passe derrière elle… car au-delà des ambitions de titre, l’écurie allemande craint l’arrivée de nouveaux protagonistes en 2025. Avec la stabilité du règlement entre 2024 et 2025, à un an de la révolution technique attendue en 2026, on pourrait voir des écuries du milieu de tableau jouer les premiers rôles grâce à la convergence des performances. « Ce sera un championnat âprement disputé dès le départ, explique James Allison, directeur technique de Mercedes. À ce stade de la réglementation, les voitures convergent en termes de performances. Il y aura plusieurs vainqueurs, et il est possible que nous voyions encore plus d’équipes monter sur la plus haute marche du podium que les quatre qui ont remporté des victoires l’année dernière. »
Une Mercedes W16 moins paresseuse que la W15 ?
Pour tenter de grappiller quelques centièmes et s’installer durablement en haut de la feuille des temps, Mercedes a fait évoluer sa monoplace par petites touches. Ainsi, la Mercedes W16 est équipée des pontons retravaillés et un museau plongeant à l'avant de la W16, ainsi que de nouvelles suspensions par rapport à sa devancière. Des évolutions qui visent à rendre la monoplace plus prévisible, plus constante aussi, et moins paresseuse. « Nous nous sommes principalement attachés à éliminer la légère réticence de la W15 à tourner dans les virages lents, ainsi que le déséquilibre dans les températures des pneus qui rendait la voiture irrégulière d'une séance à l'autre » explique James Allison.
Pas de grande révolution donc sur la Mercedes W16, une voiture sur laquelle il sera de plus en plus difficile de trouver de la performance au fil des Grands Prix, indique Hywel Thomas, directeur général de Mercedes HPP, département moteur de l’écurie allemande. « À ce stade du règlement, les gains de temps au tour sont faibles. Il est encore possible de trouver de petites choses qui peuvent faire la différence entre le samedi et le dimanche. On a pu voir l’année dernière, en particulier lors des qualifications, à quel point certaines équipes étaient proches les unes des autres, souligne l’ingénieur britannique. Trouver ces 10 ou 20 millisecondes est crucial ; cela peut faire la différence entre la pole ou la deuxième ou troisième ligne. Nous allons continuer à chercher ces gains et nous espérons être dans la lutte pour le championnat à Abu Dhabi. »
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