
Qui est Jérémie Papin, le potentiel futur PDG de Nissan ?

Aujourd'hui à 04:00 AM
Les nouvelles ne sont pas très bonnes pour Nissan en ce moment. Et pour cause, le constructeur japonais subit de plein fouet la crise. A tel point qu’il a envisagé plusieurs milliers de suppressions d’emplois au cours des prochains mois. En cause notamment, des ventes en très fortes baisses. Et voilà qu’après sa séparation avec Renault, la firme se retrouve à un tournant stratégique. Ainsi, elle cherche à sécuriser son avenir en nouant de nouvelles alliances. Mais si des discussions étaient en cours avec Honda, elles n’ont finalement pas abouti. Et cela à cause de nombreux désaccords sur plusieurs sujets, dont certaines technologies développées par Nissan.
Un nouveau patron chez Nissan ?
Dans le même temps, Nissan traverse une période d’incertitude quant à sa direction. Son PDG actuel, Makoto Uchida, en poste depuis 2019, subit une pression croissante. Les résultats financiers récents du constructeur ont été jugés décevants, et certains actionnaires remettent en question son leadership. D’après des sources proches du dossier, l’entreprise aurait entamé des discussions pour identifier des successeurs potentiels. L’objectif est de trouver un dirigeant capable de redonner une impulsion à la marque et de restaurer la confiance des investisseurs. Un nom revient avec insistance pour prendre la tête de Nissan : Jérémie Papin.
Mais qui est-il réellement ? Ce Français n’est pas un inconnu dans le monde automobile. Il occupe depuis janvier 2025 le poste de directeur financier du groupe. Et il apparaît comme un candidat crédible pour succéder à Makoto Uchida. Avant d’être nommé CFO, il dirigeait les opérations de Nissan en Amérique du Nord. Son parcours au sein du constructeur est marqué par une montée en puissance rapide, ce qui en fait un profil particulièrement attractif pour la direction du groupe. De plus, il possède une solide expérience dans le domaine automobile.
Un second nom évoqué
Ce dernier a rejoint Nissan en 2018 après avoir passé huit ans au sein de l’Alliance Renault-Nissan. Il a notamment occupé un poste clé au département stratégie de Renault, avec le titre de vice-président. À cette époque, il reportait directement à Carlos Ghosn, figure emblématique du secteur. Son expérience et sa connaissance fine des relations entre les différents acteurs de l’industrie lui confèrent une légitimité certaine pour diriger Nissan dans cette phase délicate. Son nom est d’autant plus cité qu’il serait favorable à une reprise des discussions avec Honda.
Selon le site Diamond Online, il adopterait une approche plus ouverte vis-à-vis du constructeur nippon. Cette posture pourrait relancer les négociations et offrir une nouvelle dynamique à Nissan, qui cherche à consolider sa position sur le marché mondial. A noter qu’un autre nom circule également pour assurer un éventuel intérim à la tête du groupe. Il s’agit de Guillaume Cartier. Cet autre cadre français est actuellement responsable mondial de la performance de Nissan. Auparavant, il a dirigé les opérations de la marque en Europe. Son profil et son expérience en font un candidat sérieux en cas de transition rapide au sommet de l’entreprise.
L’avenir de Nissan reste incertain, mais les discussions en coulisses montrent que le groupe veut rebondir après sa séparation avec Renault. Et la nomination d’un nouveau PDG pourrait marquer un tournant décisif.