Rallye Monte-Carlo – Stéphane Lefebvre : « Une page se tourne »

Est-ce qu'il y a mieux pour débuter une année qu'une inscription au Monte-Carlo ?

C'est vrai que c'est une bonne nouvelle. Cela l'est d'autant plus que ce n'était pas trop prévu.

Comment est-ce que cela s'est mis en place ?

J'ai été contacté pour effectuer une journée de test avec la Toyota. J'ai donc découvert la Yaris Rally2. Je connaissais Caren Burton pour avoir déjà couru dans son équipe (Burton Racing. Ndlr). Quand il a cherché un pilote, il m'en a parlé. Cela s'est fait naturellement. Cette opportunité est tombée à point nommé, car je n'avais pas d'autre possibilité pour disputer le Monte-Carlo. Cela avait été compliqué l'an passé. Je n'avais pas réussi à faire une vraie saison. C'est en tout cas une page qui se tourne. Après cinq participations sur une Citroën, je change de marque. Ce sera peut-être l'occasion d'un nouveau départ.

S'agit-il d'une venue ponctuelle ou avez-vous des perspectives pour la suite ?

Pour le moment, c'est un one shot. Après… Si nous gagnons la manche, peut-être que cela va intéresser quelqu'un de continuer.

Est-ce que cela vous tenterait de faire un championnat complet ?

Ah oui, absolument ! J'ai toujours le même rêve. Rien n'a changé. Les envies sont toujours là et la passion également. Je reste cependant réaliste. Je vais avoir 32 ans (en mars. Ndlr), je rénove ma maison, je suis à fond dans mon boulot… Mes priorités ne sont plus au même endroit, mais au fond de moi, je suis plus un pilote de course qu'un garagiste. (Rires)

Que vous inspire cette Yaris ?

C'est encore un peu tôt pour faire une comparaison avec la C3, car jusqu'ici j'ai toujours évolué dans des conditions particulières. La première, c'était sur une piste et la deuxième sur une route où il y avait de la neige. J'ai à peine mis la 5e et je n'ai pas encore réellement pu prendre des appuis. Je ne sais pas trop si elle tient bien à la route, ni comment elle fonctionne. À l'intérieur, tu sens quand même que l'ergonomie a été bien pensée. C'est réfléchi et il y a beaucoup de choses qui sont inspirées de la Rally1.

Qu'en est-il de l'exploitation d'un moteur 3-cylindres ? Est-ce que cela change beaucoup ?

Oui, pas mal. En grossissant un peu le trait, cela m'a rappelé le championnat de France que j'ai disputé avec l'Opel Corsa (en 2021. Ndlr) au niveau du couple. Ce qui est certain, c'est que cela pousse.

Quel est votre objectif ?

Avec cette nouvelle voiture, il y a tout à montrer. Sami Pajari (pilote officiel Toyota en WRC2. Ndlr) est là et ce serait bien de tenter de se battre avec lui. Il faudra essayer d'être malin pour viser un podium. Nous avons régulièrement été à la bagarre pour la victoire sur cette épreuve, donc je n'y vais pas pour faire de la figuration.

Propos recueillis par Loïc Rocci

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