
Révolution en vue chez Renault : vers des voitures électriques sans moteur sous le capot ?

Aujourd'hui à 07:30 AM
Depuis la révélation de son plan Renaulution en 2021, le constructeur au losange n’a pas arrêté. Ce dernier a notamment multiplié les lancements de nouveaux modèles au cours des dernières années. Parmi eux, citons notamment la Renault Mégane E-Tech ainsi que le Scénic, sans parler bien évidemment de la nouvelle R5. Ce n’est pas tout, car la firme au losange vient tout juste de secouer le monde automobile. Comment ? En dévoilant les caractéristiques techniques de sa R5 Turbo 3E. Dévoilée peu avant Noël l’an dernier, la citadine sportive nous donne de ses nouvelles. Et elle est très prometteuse, vous allez comprendre la raison.
Une innovation chez Renault
Cette nouvelle venue séduit tout d’abord par ses caractéristiques techniques. Et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elles sont de très haut vol. En effet, la nouvelle Renault 5 gavée aux hormones affiche une puissance de 540 chevaux, pour un couple de 4 800 Nm. De quoi réaliser le 0 à 100 km/h en 3,5 secondes et atteindre une vitesse maximale de 270 km/h. Mais ce n’est pas tout. Car la citadine sportive cache aussi une innovation particulièrement intéressante. En effet, elle ne possède pas de moteurs électriques sous son capot.
Et ils ne sont pas non plus sur les essieux, comme c’est parfois le cas. En fait, les deux moteurs sont logés directement sur les roues. Mais quel est l’intérêt de cette technologie ? Comme le révèlent nos confrères des Echos, les avantages sont nombreux. Les roues-moteurs offrent en effet une simplification mécanique en éliminant l'arbre de transmission et le cardan. Cette suppression réduit le poids du véhicule et optimise son rendement énergétique. Moins de masse signifie également plus d'autonomie. De plus, l'absence d'un moteur encombrant sous le capot libère aussi de l'espace à l'intérieur. Ce qui a pour effet d’améliorer le confort des passagers.
Une technologie qui va se développer
Et une chose est sûre, Renault croit fermement au potentiel des roues-moteurs. La marque compte ainsi bien explorer cette voie pour ses futurs véhicules. D’ailleurs, cette technologie fait partie intégrante du plan « Futurama ». Dévoilé par le constructeur tricolore, ce rassemblera plusieurs projets d'innovation à forte valeur ajoutée pour les voitures de demain. Néanmoins, tout n’est pas encore parfait pour autant. En effet, malgré les nombreux atouts de cette solution, des défis techniques restent à surmonter. Parmi eux, la dissipation thermique, qui pose problème.
Et tout particulièrement lors d’un freinage intense. Une surchauffe pourrait en effet nuire aux performances et à la durabilité du système. De plus, la stabilité du véhicule constitue un autre enjeu majeur. Une répartition différente du poids et des forces en jeu pourrait altérer la tenue de route. Or, c’est un critère essentiel pour le confort et la sécurité sur ce type de véhicule. Les équipes de Renault doivent donc peaufiner leur copie avant d'intégrer pleinement cette technologie à leur gamme.
Il faut également savoir que le constructeur au losange n’est pas le seul à s’y intéresser. C’est par exemple le cas de Michelin avec son projet Active Wheel. Citons également Hyundai, Kia et General Motors ainsi que BMW, entre autres. Reste à savoir quand cette solution arrivera sur des voitures électriques de très grande série.