Sébastien Loeb, la grosse inquiétude

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La neuvième tentative sera-t-elle la bonne pour Sébastien Loeb ? Après huit participations, avec à la clé trois deuxièmes places et deux troisièmes places, l'ancien champion du monde de WRC ne vise rien d'autre qu'un premier sacre sur le Dakar 2025.

Et pour ce faire, l'Alsacien compte faire preuve de prudence. « Je pense qu’une course intelligente en évitant les excès et les conneries serait sûrement payante, a-t-il ainsi confié à la veille du départ. Le Dakar est le rallye de la régularité. C’est Carlos (Sainz) qui nous a montré la leçon. Il n’a pas gagné une spéciale l’an dernier et il gagne le rallye. »

Surtout, Sébastien Loeb espère bien être épargné par les problèmes mécaniques. Et ce malgré le baptême de son Dacia Sandrider sur le Dakar. Sa bonne tenue lors du Rallye du Maroc en octobre incite à l'optimisme. « Tout ce qu’on a pu voir jusqu’à présent, c’est quand même pas mal », a-t-il soufflé, se voulant rassurant quant aux soucis de surchauffe rencontrés au Maroc.

« Il y a toujours un compromis à trouver entre le renforcement et le poids »

« L’équipe a fait des simulations et des tests en soufflerie pour travailler sur notre système de refroidissement, donc, logiquement, il n’y a pas de raison d’être plus inquiet que ça, d’autant qu’il devrait faire moins chaud en Arabie qu’en Afrique du Nord », a-t-il affirmé, se montant tout aussi optimiste quant aux risques de crevaison: « Sur le Hunter, les échappements chauffaient nos pneus arrière, mais on a corrigé ça sur la nouvelle voiture et on a également travaillé un peu sur les amortisseurs arrière, qui absorbent un peu mieux sur les cailloux. » 

Aux yeux du pilote tricolore, la principale inquiétude réside sûrement dans les triangles du Sandrider, qui lui ont valu quelques arrêts intempestifs lors de ce Rallye du Maroc. « Je pense qu’on a doublé la solidité des triangles par rapport au Hunter, a-t-il souligné. Est-ce suffisant ? Je ne sais pas, j’aurais aimé encore davantage, mais il y a toujours un compromis à trouver entre le renforcement et le poids. Au Maroc, Nasser (al-Attiyah) a été le seul à rouler avec les pièces renforcées et il n’a pas eu de problème, donc c’est encourageant. »

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