Yamaha commence à voir la lumière au bout du tunnel

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Voilà depuis 2017 que les premiers nuages se sont amoncelés au-dessus d’Iwata. Si jusqu’en 2021, les Yamaha sont parvenues à rester aux avant-postes et même à remporter un titre mondial grâce à Fabio Quartararo, la descente aux enfers a débuté en 2022 et a atteint son point le plus bas en ces deux dernières saisons. Avec seulement deux motos sur la grille en 2024, les machines bleues et noires n’ont que rarement pesé sur les courses cette année, même si la situation reste plus positive que chez les autres représentants du pays du Soleil-Levant, Honda.

À l’heure de tirer le bilan, auprès du site officiel du MotoGP, Massimo Meregalli a tenu à saluer ses troupes, qui n’ont pas rechigné face à l’ampleur de la tâche pour retrouver les sommets. Si la saison de course était déjà la plus longue de l’Histoire, elle s’est accompagnée d’énormément de journées d’essais, Yamaha et Honda ayant le droit à un parcours de tests bien plus fourni que leurs adversaires, grâce au système de concessions. Et tout ce travail semble commencer à payer.

« Bien sûr, ça a été la saison la plus longue de l'Histoire, mais je suis très satisfait des efforts consentis par chacun durant toute l'année. Nous n'avons jamais rien lâché. Après Áragón, nous avons commencé à voir des résultats après tout ce travail acharné. C'est satisfaisant, car quand on travaille dur et qu'on ne voit aucun résultat, les choses sont encore plus difficiles à gérer. Mais sur cette fin de saison nous avons commencé à voir des progrès qui sont restés sur la fin de l'année. Sur l'aérodynamique, les ingénieurs ont travaillé très dur et les pilotes ont commencé à comprendre comment tout cela fonctionne, surtout quand nous les avons fait rouler de nouveau avec l'ancienne spécification, ils ont vraiment compris le bénéfice apporté par les évolutions. »

L’aérodynamique n’est pas le seul point sur lequel Yamaha a travaillé en 2024, puisque toute l’architecture moteur de la YZR-M1 entame sa mue, d’un quatre cylindres en ligne, à un V4, plébiscité par le reste du peloton. Une révolution pour le constructeur japonais, qui pourrait toutefois ne pas voir la piste en Grand Prix en 2025 mais peut-être plutôt en 2026.

Meregalli est également revenu sur le travail de ses deux pilotes, Fabio Quartararo et Álex Rins. Si le Français fait plus que tenir la baraque depuis quatre ans, l’Espagnol a dû composer avec de nombreuses blessures, et le directeur d’équipe italien estime qu’il pourra exprimer son plein potentiel en 2025, aux côtés de trois autres pilotes, puisque l’écurie Pramac (championne du monde des pilotes avec Jorge Martín) rejoint le clan japonais, après une longue relation avec Ducati.

« Fabio est l'une des personnes qui ont le plus travaillé, et il a aussi essayé de s'adapter lui-même, en changeant sa manière de piloter, ce qui n'est pas facile. Quand Álex est arrivé, il n'était pas à 100 %, puis il a subi une autre chute à Assen, où il s'est fracturé le poignet. Il n'a jamais été, pour moi, dans les conditions qui lui permettaient d'attaquer à 100 %. Mais il a toujours essayé de faire au mieux. Sur les dernières courses, il a commencé à se rapprocher et c'est très important pour nous. Nous savons ce dont il est capable, mais être seul face aux autres marques qui ont beaucoup de motos en piste, c'est un désavantage. Quand Álex est en forme, ça nous donne au moins deux pilotes avec lesquels nous pouvons récolter des informations. Quand nous aurons quatre pilotes l'an prochain, ça va déjà nous donner beaucoup d'informations en plus et nous allons en bénéficier. »

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