MotoGP : après la déclaration « forte et énergique » de Pecco Bagnaia sur Valence, Marc Marquez dit chiche et retoque le Président de la FIM
Aujourd'hui à 08:50 AM
Marc Marquez a réitéré son désaccord avec la possibilité d’organiser le Grand Prix de Valence dans les circonstances actuelles. Face aux récentes inondations qui ont frappé la région, le pilote Ducati Gresini estime qu’il est plus important d’aider les victimes que d’organiser un événement sportif. Sensible à la dernier déclaration de Pecco Bagnaia sur le sujet, il le prend au mot et attend la suite …
Marc Marquez n'a pas mâché ses mots lors de sa récente déclaration concernant la situation catastrophique à Valence, où les inondations ont fait de nombreuses victimes. En abordant les commentaires de Pecco Bagnaia sur sa volonté de ne pas y courir – ce qui signifierait renoncer à ses dernières chances de garder son titre mondial face à Jorge Martin – si cela aurait pour conséquence d’affecter les efforts dédiés aux secours, le pilote de Gresini Racing a exprimé un point de vue qui va bien au-delà du simple sport.
« Ce sont évidemment des déclarations fortes et énergiques de Pecco », a ainsi déclaré Marquez.
Marc Marquez prend au moto Bagnaia : « quand vous le dites, et si cela arrive, vous devrez le faire »
Il ajoute : « quand vous le dites, si cela arrive, vous devrez le faire. Mais bon, à part cela, je poursuis la tendance que j’ai montrée hier, en évoquant évidemment la situation que vit non seulement la communauté valencienne, mais l’Espagne en général. »
Le pilote a ensuite approfondi son analyse en mettant l’accent sur l’éthique de maintenir le Grand Prix alors que des familles sont en détresse. « La Communauté valencienne se demande si cela se fait ou non, ou pense à mettre des ressources dans un circuit. Éthiquement, ce n’est pas correct. Pour moi, la seule option, ou le seul sens que cela aurait de faire le Grand Prix de Valence, serait, d’une manière ou d’une autre, d’aider ces gens. »
Marc Marquez n'a pas hésité à critiquer les propos du président de la FIM,Jorge Viegas, qui a suggéré que la tenue de l’événement MotoGP aiderait économiquement la région. « Non, pour moi, ce n’est pas le cas. Éthiquement, je ne le vois pas comme moral, correct ou humain. S'il y a du bon sens humain, il est éthiquement très incorrect d'en parler. »
Il a conclu avec force : « le Championnat, pour aller sur les circuits, reçoit quelque chose financièrement, et ce quelque chose pourrait revenir à ces familles. » La voix de Marquez résonne clairement : le sport doit passer au second plan face aux besoins pressants des personnes touchées.
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