MotoGP, Argentine J1, Pecco Bagnaia (Ducati/10) en difficulté à Termas de Río Hondo : une nouvelle journée à oublier

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Pecco Bagnaia a vécu un vendredi compliqué au Grand Prix d'Argentine. Le triple champion du monde dont double en MotoGP, habitué des avant-postes, a sombré à une 16e place en FP1, à 1,351 s de son coéquipier Marc Marquez (1er, 1'37.295). En préqualifications, il sauve les meubles après sa première chute de la saison, (10e, +0,539 s), mais l'écart reste criant. À Termas, où il visait un sursaut après deux 3e places à Buriram, l'Italien de Ducati Lenovo patine – et son silence parle fort.

La première journée du Grand Prix d'Argentine a été compliquée pour Pecco Bagnaia. Le double champion du monde de MotoGP, habitué aux performances de haut vol, a peiné à trouver son rythme sur le circuit de Termas de Rio Hondo. Il a terminé la séance de préqualification à une modeste 10e place, à plus d'une demi-seconde de son coéquipier Marc Marquez, qui a quant à lui dominé les débats.

Bagnaia, visiblement frustré, a admis avoir rencontré des difficultés insurmontables : « nous avons fait tout ce qui était en notre pouvoir, et ce qui ne l’était pas n’a tout simplement pas fonctionné. Vous ne pouvez pas parler de ce que vous ne pouviez pas contrôler, je ne vais rien dire. » Ces mots reflètent l'amertume du pilote italien, qui n'a jamais réussi à intégrer le top 3 durant cette journée.

Les difficultés de Bagnaia semblent se concentrer sur l'arrêt de la moto, l'un de ses points forts habituels. L'Italien a paru en décalage avec sa Ducati Desmosedici GP 25, terminant les séances loin de Marquez. Un écart significatif qui souligne les problèmes de réglage et de confiance rencontrés par l'Italien.

Pour le plus grand malheur de Pecco Bagnaia, « quand Marc Marquez est en forme, il est Marc Marquez »

Davide Tardozzi, le manager de l'équipe Ducati, a apporté quelques explications sur les conditions difficiles de la piste : « la piste était sale et humide, ce qui a forcé Pecco et Marc à y aller doucement pendant la matinée. La moto n'était pas ce que nous voulions, le réglage n'était pas parfait. » Ces conditions ont visiblement affecté Bagnaia plus que son coéquipier, qui a su s'adapter et tirer son épingle du jeu.

À l'inverse de Bagnaia, Marc Marquez a brillé dès son retour sur le circuit argentin. Tardozzi n'a pas tari d'éloges pour l'Espagnol : « nous savons tous qui il est, mais maintenant l’esprit est la chose la plus importante. Quand Marc Marquez est en forme, il est Marc Marquez. » Ces mots résument parfaitement l'état d'esprit de l'octuple champion du monde, qui semble avoir retrouvé toute sa confiance et sa détermination après une saison 2024 marquée par des blessures et des ajustements.

Pour Bagnaia, la tâche s'annonce ardue pour le reste du week-end. Il devra non seulement améliorer les réglages de sa moto, mais aussi retrouver la confiance nécessaire pour rivaliser avec les meilleurs. Les qualifications et la course seront l'occasion pour l'Italien de prouver qu'il peut rebondir, même dans l'adversité.

En attendant, tous les regards restent tournés versMarc Marquez, qui semble déterminé à confirmer sa domination. Mais dans un championnat aussi serré que le MotoGP, tout peut basculer en un instant.

MotoGP, Argentine J1 : chronos

 

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