
MotoGP, Espagne J3, Maverick Viñales (KTM/4) repart de Jerez le sourire aux lèvres : « il ne faut jamais cesser d'y croire »

Hier à 01:30 PM
Maverick Viñales (KTM Tech3) a brillé au GP d'Espagne 2025 à Jerez, terminant 4e et meilleur pilote KTM, devant Fabio Di Giannantonio (VR46, 5e), Brad Binder (6e) et Pedro Acosta (7e). Après une lutte acharnée en début de course, il a roulé seul en fin de GP, quittant Jerez satisfait. Sa performance confirme son rôle de fer de lance chez KTM, malgré des vibrations persistantes sur sa RC16.
Pour Maverick Viñales, ce dimanche à Jerez a été un vrai bol d’air. Le pilote KTM Tech3 a franchi la ligne d’arrivée du Grand Prix d’Espagne à une solide quatrième place, après avoir livré une course pleine d’intelligence et d’efforts. Si les premières passes d’armes ont été musclées, l’Espagnol a ensuite roulé pratiquement seul dans la dernière partie, savourant un résultat qui confirme sa montée en puissance sur la RC16.
« Je retrouve mon style de pilotage habituel », a confié Viñales, satisfait. « C’est très positif, car je peux me libérer l’esprit et me laisser porter. La KTM est très douée en accélération, et c’est là que réside mon talent. J’ai donc un avantage », a-t-il analysé avec lucidité, tout en admettant que le freinage reste une zone à améliorer.
Le travail est encore en cours, et Maverick le sait : « je dois mieux comprendre la moto. C’est de là que dépendra ma capacité à être là pour me battre pour des victoires. Il faut rester intelligent, ne pas perdre de vue où nous en sommes, et limiter les tests pour ne pas se disperser. »
Maverick Viñales : « je suis arrivé derrière Pecco et je me suis dit : « Wow, je peux le faire »»
La course n'a pas été simple : bloqué dans des luttes serrées au début, notamment avec Fabio Di Giannantonio, Viñales a perdu un temps précieux. « Oui, au moins deux ou trois secondes m’ont condamné à coup sûr », reconnaît-il. « Quand tu te bats au début, tu uses les pneus, tu fais des erreurs… Cela te conditionne pour la suite. »
Malgré cela, il a su recoller au peloton de tête : « je suis arrivé derrière Pecco et je me suis dit : « Wow, je peux le faire. » J’ai tout donné pendant deux ou trois tours, mais ensuite, c’était difficile de rester accroché. » Une course exigeante, mais surtout encourageante pour le futur.
Pour Maverick, pas question de baisser les bras : « il faut rester motivé et concentré. C’est un long processus, mais il ne faut jamais cesser d’y croire, car la situation peut changer très vite. »
Course MotoGP GP d’Espagne
Classement général Championnat MotoGP
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