Café Racer Ares : le dieu de la guerre est électrique !

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Il y a une sorte d'engouement pour tout ce qui est racé actuellement. Les pures sportives, vitrines technologiques des constructeurs - nous y reviendrons prochainement lors du bilan marché 2024 ! - et ce qui s'y apparente, qu'il s'agisse de roadster dynamiques ou de Cafe Racer, suivant la mouvance néo-rétro encore bien présente.

L'électrique n'est pas épargné par cet appétence et l'on observe aujourd'hui de belles lignes imaginées autour des blocs batteries qui animent ces machines. A l'instar du délicieux projet SR-X développé par Zero Motorycles ou de cette Ares que nous découvrons ici, un projet mis au point par la firme américaine Real Motors.

L'Ares c'est d'abord un train avant remarquable, avec son habillage de fourche et ce large feu intégré dans un joli carénage. On apprécie le décroché au niveau de la colonne de direction et de la prise d'air béante censée guider le flux vers le gros pack batteries particulièrement bien intégré, un élément d'une capacité de 11 kWh pouvant passer de 10 % à 80 % de charge en seulement une demi-heure, via un chargeur de niveau 2. Real Motors indique qu'elle est fournie par un sous-traitant chinois, comme nombre des composants de l'Ares, assemblée sur les terres de l'oncle Sam. Son autonomie maximale serait de 160 km.

Cette réserve d'énergie alimenterait un moteur puissant, dont les spécificités ne sont pour le moment pas encore annoncées. Real Motors indique seulement qu'il s'agirait d'une équivalent 800 cm3 thermique, doté de la fameuse poussée électrique lui permettant de franchir le 0 à 100 km/h en moins de 4 secondes, pour cette moto de 190 kg. Pour préserver l'autonomie, la vitesse maximale serait fixée à 153 km/h, ou 95 mph.

Belles performances sur le papier, mais on le sait déjà, cette Ares comme les autres motos électriques se destinera aux citadins. Et ces derniers n'apprécieront pas forcément l'engagement physique qu'elle demandera avec son poste de pilotage digne d'une sportive, équipé de demi-guidons. La hauteur de selle fixée à 850 mm et les commandes reculées annoncent de l'appui prononcé au niveau des poignets du pilote. Quant à l'empattement de 1 544 mm - pas encore celui d'une Triumph Rocket III mais presque ! - il devrait pénaliser les manoeuvres à basses vitesses.

Oui mais voilà, « l'amour rendant aveugle » on pourrait bien signer pour cette délicieuse moto électrique. Et quand en plus on se dit que « quand on aime on ne compte pas », débourser 20 000 dollars pour cette machine ne devrait pas poser de problème aux intéressés qui peuvent dès à présent réserver un des modèles de la première fournée de l'Ares 01. À ce prix là on espère quand même que la signature ByBre des étriers de ce proto se transformera en Brembo Stylema... minimum !

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