
Isack Hadjar bluffe Helmut Marko, Liam Lawson en grand danger

Aujourd'hui à 04:02 AM
Après un passage express dans l’écurie mère Red Bull en ouverture de saison, Liam Lawson a rapidement été réintégré chez Racing Bulls. Présenté comme un joker fiable pour épauler Max Verstappen, le Néo-Zélandais n’a pas réussi à transformer l’essai. Malgré ses piges convaincantes lors des saisons précédentes, il enchaîne les contre-performances : aucune Q2 franchie, aucun point marqué en cinq courses. Un départ de saison F1 2025 bien loin des attentes.
Christian Horner avait justifié ce changement par le besoin d’un pilote expérimenté pour aider au développement de la voiture. Résultat : Yuki Tsunoda a récupéré le baquet, reléguant Lawson au second plan. Une décision stratégique qui, aujourd’hui, semble confortée par les chiffres.
Hadjar impressionne : la montée en puissance du rookie français
Dans l’ombre des projecteurs, Isack Hadjar a su tirer son épingle du jeu. Pourtant, son premier Grand Prix avait tout du désastre, avec un tête-à-queue dès le tour de formation à Melbourne. Mais le jeune Parisien de 20 ans a très vite redressé la barre : des points inscrits en Arabie Saoudite et au Japon, une gestion des pneus efficace, et une capacité à apprendre vite. Son pilotage précis et posé tranche avec l’image impulsive qu’il véhiculait en F2.
Helmut Marko, peu connu pour sa diplomatie, n’a pas caché son enthousiasme : "Hadjar est la révélation du début de saison" a-t-il déclaré dans sa chronique pour Speedweek. "Il progresse vite, reste calme, et comprend très bien le comportement de la voiture."
Le duel Hadjar-Lawson déjà décisif pour 2026 ?
Pour le conseiller autrichien, la comparaison entre Hadjar et Lawson s’impose d’elle-même. Si Lawson semblait plus rapide en qualifications à Djeddah, c’est bien Hadjar qui ressort gagnant sur la durée : cinq points marqués contre aucun pour son rival. Un écart qui pourrait peser lourd au moment de prendre des décisions pour l’avenir.
Red Bull n’a jamais été tendre avec ses jeunes talents : la moindre erreur peut coûter une place, et les opportunités ne durent jamais bien longtemps. À ce rythme, la dynamique semble clairement en faveur du Français, soutenu aussi par des figures respectées comme Tom Kristensen, qui se dit impressionné par sa progression.
Vers un avenir tricolore chez Red Bull ?
Hadjar coche toutes les cases du jeune espoir en pleine ascension : vitesse, régularité, calme sous pression. S’il poursuit sur cette lancée, il pourrait bien devenir le choix évident de Red Bull pour 2026. Lawson, de son côté, n’a plus droit à l’erreur. La hiérarchie est en train de bouger, et chez Red Bull, tout va très vite.