Franco Colapinto dans le creux de la vague...

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Les mécaniciens du team Williams ne chôment pas ces dernières semaines : après le carnage de Sao Paulo, une FW46 a encore été pulvérisée à Las Vegas et les pièces de rechange commencent à manquer.

La réputation du jeune Colapinto en prend un coup après avoir entamé son parcours en F1 sur un nuage et le rookie argentin n'est plus la coqueluche du paddock.

Même s'il reste au centre des conversations du mercato en vue d'un potentiel transfert vers Red Bull ou Alpine, le réalisme exige de constater que son manque d'expérience est encore flagrant.

L'anonymat du peloton

Après s'être élancé depuis la pitlane, Colapinto s'est vaillamment battu dans l'anonymat du peloton mais sans faire de miracle, en échouant en quatorzième position derrière la Sauber de Guanyu Zhou. L'engouement suscité par ses brillants débuts s'est donc estompé et la perspective de passer une saison 2025 dans un rôle de réserviste chez Williams devient plus que probable.

"C’était un week-end difficile, concède Franco. Les qualifications d’hier se sont très bien passées et je me sentais de plus en plus à l’aise, mais j’ai commencé le tour trop près de Gasly avec un dernier virage très compliqué et j’ai malheureusement terminé dans le mur avec beaucoup de dégâts."

"Depuis notre point de départ dans la voie des stands, nous avons pu faire des progrès, regrette-t-il. Il était difficile de gérer les pneus car nous avions beaucoup de graining.Je dois dire un grand merci à l’équipe du garage, qui a été les héros des deux dernières courses."

Williams dans l'impasse

"Ils ont dû reconstruire une voiture entière hier pour que je puisse courir et c’est incroyable à quel point ils sont bons, souligne-t-il. Ils sont les meilleurs et je leur en suis très reconnaissant. Nous savons que d’autres opportunités se présenteront la semaine prochaine au Qatar et nous allons rebondir."

"Nous avions une bonne voiture aujourd’hui et aurions pu marquer de bons points, donc c’est frustrant d’abandonner avec un problème moteur, constate de son côté Alex Albon. Nous devons comprendre s’il s’agit d’un problème similaire à celui des EL2 ou du même problème que celui que nous avons eu à Singapour, mais nous allons essayer d’aller au fond des choses."

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