Jean Todt regrette d'être snobé par Ferrari depuis qu'il a quitté la FIA

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L'ancien directeur de Ferrari Jean Todt a exprimé sa surprise et sa déception face à l’absence de contact avec la Scuderia depuis qu’il a quitté son poste de président de la FIA en décembre 2021.

Figure emblématique de l’ère de domination de Ferrari à l'époque de Michael Schumacher, Todt avait pris les rênes de la FIA en 2009 en succédant à Max Mosley, avant de passer le flambeau à Mohammed Ben Sulayem.

Malgré ses contributions majeures, il affirme que Ferrari ne lui a jamais demandé conseil depuis son départ dans une réaction orgueilleuse qui en dit long sur son désarroi.

Aucun contact depuis 2021

« Depuis que j’ai quitté la FIA, je n’ai plus jamais eu de contact officiel avec Ferrari, a confié Todt à La Repubblica. J’ai parlé avec quelques membres de l’équipe, mais rien d’officiel. Cela me laisse très perplexe, étant donné le temps que j’ai consacré à cette incroyable entreprise et les résultats que nous avons obtenus. »

Todt avait rejoint Ferrari en 1993 et a rappelé les défis monumentaux auxquels l’équipe faisait face à son arrivée : « C’était un château en ruines. Le bureau de design était en Angleterre, et nous avions une soufflerie vieille et inutilisable à Maranello, mais petit à petit, nous avons construit une perle. »

Sous sa direction, Ferrari est effectivement redevenue une référence en F1, remportant quatorze titres en dominant la discipline entre 1999 et 2004.

Proche du premier cercle de la Scuderia

Ces déclarations interviennent alors que la Scuderia Ferrari, désormais dirigée par Frédéric Vasseur, cherche à renouer avec les succès en championnat grâce à l’arrivée très attendue de Lewis Hamilton aux côtés de Charles Leclerc en 2025.

Nicolas Todt, le fils de l'ancien président de la FIA, est le manager personnel de Leclerc et reste proche de Vasseur, qui fut son associé dans la formation ART Grand Prix pendant vingt ans.

Les dirigeants de Ferrari, le grand patron John Elkann en tête, ne semblent guère enclins à rappeler les faits d'armes de Jean Todt, jamais consulté et pas invité aux cérémonies officielles. Ce manque de reconnaissance chagrine visiblement le manager français.

Une certaine rancœur

Malgré son héritage indélébile, Todt Sr reste donc à l’écart des efforts actuels de l'écurie, une situation qu'il peine à comprendre, non sans amertume...

« Les quatorze titres que nous avons remportés resteront dans les livres, a-t-il souligné, laissant entendre que son expérience pourrait être sous-estimée. Ce fut la période la plus prospère de l’histoire de Ferrari. »

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