Franco Colapinto déjà surnommé le "Verstappen argentin"
Aujourd'hui à 11:48 AM
Recruté par Williams pour remplacer un Logan Sargeant pas assez performant aux yeux des dirigeants de Grove, Franco Colapinto a fait l'unanimité dès ses débuts en Formule 1.
Douzième en Italie, le pilote argentin a enchaîné avec une huitième place lors de la manche suivante, en Azerbaïdjan. Un résultat qui lui a permis de récolter quatre unités pour débloquer son compteur en catégorie reine, ce que son prédécesseur n'était parvenu à réaliser qu'une seule fois au cours de ses 36 apparitions en Grand Prix, avec une dixième place obtenue à Austin l'an dernier grâce à la disqualification d'autres concurrents.
S'il étonne le paddock par son apprentissage rapide des mécanismes de la discipline, après avoir été jeté dans le grand bain en cours de saison, Colapinto fait également le bonheur des fans argentins, qui n'avaient plus vu l'un des leurs sur la grille de départ depuis Gaston Mazzacane, en 2001.
Le Verstappen argentin
Un autre de ses compatriotes, lui-même ex-pilote de F1, a d'ailleurs proposé un nouveau surnom au principal intéressé après ses débuts en fanfare. Miguel Angel Guerra, qui n'enregistre pour sa part qu'un seul départ en F1, lors du Grand Prix de Saint-Marin 1981, a en effet récemment fait l'éloge de Colapinto qu'il qualifie de "Verstappen d'Argentin".
"Nous avons un pilote impressionnant, estime Guerra. C'est le Verstappen argentin. Tout chef d'équipe lucide, comme James Vowles chez Williams, devrait déjà parler à ses représentants. »
Un qualité d'apprentissage
Guerra enchaîne ensuite avec une comparaison audacieuse, qui place Colapinto sur un pied d'égalité avec certains des pilotes les plus performants du plateau, malgré le fait que ce dernier n'enregistre que trois apparitions en F1.
« En trois courses, il a fait moins d'erreurs que Carlos Sainz, Alex Albon, Charles Leclerc ou Checo Perez, poursuit-il. Ce sont eux qui ressemblent à des rookies. Franco roule comme un pilote très expérimenté. C'est la raison pour laquelle on parle autant de lui. »
« Tout était très agréable lors de la première course et l'accueil était chaleureux. Mais quand les autres voient qu'il se bat de la sorte en piste, et qu'il tient la comparaison, tout change » conclut le pilote de Buenos Aires.
