
Jérôme D'Ambrosio en renfort de Frédéric Vasseur cette saison

Aujourd'hui à 10:06 AM
L'an passé, D'Ambrosio avait annoncé assez tôt son départ de Mercedes qui l'avait aussitôt placé en "gardening leave" (congé de préavis) dont il fut libéré de son précédent contrat pour rejoindre Maranello en date du 1er octobre.
Après six mois éloigné des circuits et une période d’adaptation à son nouvel environnement, le Belge s’impose déjà dans son rôle aux côtés de Frédéric Vasseur, qu'il est chargé d’assister la gestion quotidienne de l’écurie (photo ci-dessus).
Une plus grande visibilité
A Bahreïn, D’Ambrosio a détaillé son mode de fonctionnement auprès de Vasseur et a révélé qu’il serait davantage présent au sein de l’équipe durant les Grands Prix, avant de s'effacer progressivement dans la seconde moitié de la saison en raison des préparatifs intensifs pour 2026.
« On fonctionne d’une manière particulière puisque je le seconde dans son rôle de management, explique Jérôme. Fred est le patron de l’écurie mais je l’assiste sur tous les sujets, qu’il s’agisse de la performance, de l'ingénierie, des pilotes, de l’usine, des ressources humaines ou encore des finances. Je serai présent sur environ 18 Grands Prix cette saison alors que Fred fera la totale, mais on va s’assurer qu’il y ait toujours quelqu'un à l’usine, surtout en vue du projet majeur de 2026. »
Exploiter les opportunités
Comme son supérieur, D’Ambrosio est resté prudent sur l’évaluation de la hiérarchie après les essais hivernaux : « On peut s’attendre à un championnat serré. Il est difficile de tirer des conclusions sur ces trois jours d’essais, car chaque équipe suit son propre programme. Les conditions, notamment le vent et même la pluie, n’ont pas facilité la lecture des performances. On en saura plus à Melbourne. »
D’ici là, Ferrari va poursuivre son travail d’analyse pour maximiser le potentiel de sa monoplace : « À l’usine, nous allons exploiter toutes les opportunités d’amélioration. L’objectif est d’arriver à Melbourne avec une compréhension approfondie de notre voiture. C’est un effort constant et acharné jusqu’au premier Grand Prix. »
Préparer les défis futurs
Avec cette nouvelle répartition des rôles, la Scuderia semble vouloir optimiser à la fois son approche en piste et ses efforts de développement en vue des défis futurs. Le staff comprend aussi les ingénieurs responsables des divers départements techniques sous la direction de Loïc Serra et le vétéran Jock Clear qui assure le suivi de la Ferrari Driver Academy.
Alors qu'il n'a pas encore 40 ans, le statut de numéro 2 de la Scuderia propulse D'Ambrosio sous les projecteurs, mais il possède déjà une belle expérience accumulée lors de ses 20 Grands Prix pour Marussia et Lotus, puis six saisons de Formula E, comme pilote et en tant que patron de l'écurie Venturi, ainsi que de plus proche collaborateur de Toto Wolff chez Mercedes AMG en Formule 1. Une reconversion rondement menée !