
La SF-25 ne conviendrait pas à Lewis Hamilton...

Hier à 10:34 AM
L'ancien ingénieur F1 Gary Anderson, ex-directeur technique chez Jordan et Stewart Grand Prix, estime que la nouvelle SF-25 ne représente pas une avancée significative par rapport aux Mercedes instables qu'Hamilton a dû piloter ces dernières années.
Depuis l'introduction des règlements à effet de sol en 2022, le Britannique a souffert d’un manque de compétitivité (expliqué ici), et son départ chez Ferrari devait relancer sa quête d'un huitième titre mondial.
Comportement instable
Cependant, Anderson souligne que la SF-25 semble difficile à piloter, avec un comportement imprévisible et un manque de stabilité qui pourraient poser problème au septuple champion du monde.
Lors des essais, la Ferrari a montré des signes d'instabilité et un équilibre qui ne permet pas à Hamilton d’exploiter pleinement son talent. Alex Brundle, commentateur pour Sky Sports F1, a également jugé la voiture très nerveuse, pointant notamment des difficultés à l’entrée et à la sortie de certains virages rapides.
Ces problèmes ne concernent pas uniquement Hamilton, puisque Charles Leclerc lui-même a exprimé des difficultés à s’adapter à la nouvelle monoplace, notamment en raison du passage à une suspension avant à tirants, une solution technique qui modifie considérablement l’équilibre de la voiture.
L'impact de Leclerc pourrait aider Hamilton
Malgré ces inquiétudes, Ferrari travaille activement pour corriger ces défauts avant le Grand Prix d’Australie. Anderson reste prudent quant aux performances de la SF-25, expliquant que des ajustements pourraient permettre d’améliorer son comportement, notamment grâce aux retours de Leclerc, plus familier avec les exigences de l’écurie italienne.
Reste à savoir si Ferrari parviendra rapidement à optimiser son package ou si Hamilton devra faire face à une nouvelle saison compliquée, similaire à ses dernières années chez Mercedes.