Lewis Hamilton abasourdi par l'écart de Ferrari mais optimiste face à Charles Leclerc

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Lewis Hamilton a vécu un week-end riche en découvertes pour ses débuts avec Ferrari en qualifications du Grand Prix d'Australie. Huitième sur la grille, il termine à seulement deux dixièmes de son coéquipier Charles Leclerc. Une performance encourageante pour le Britannique, même s'il ne cache pas sa surprise face au manque de compétitivité de la Scuderia.

"Je me sens plutôt bien. J'ai vraiment pris du plaisir en piste aujourd'hui, a-t-il réagi au terme de l'épreuve chronométrée. C'était une première à tous les niveaux : mes premières séances d’essais avec Ferrari, ma première qualification avec l'équipe... J'ai dû m'adapter rapidement, car cette voiture est totalement différente de ce que j'ai connu auparavant. C’est un défi très intéressant."

Un écart plus grand que prévu

Toutefois, Hamilton ne s’attendait pas à un tel déficit face aux équipes de tête : "Je ne pensais pas qu'on serait à huit dixièmes des meilleurs aujourd’hui, c’est un écart important. Il y a beaucoup de choses à analyser pour comprendre ce qui nous manque."

Malgré ce constat, le septuple champion du monde préfère retenir les points positifs. Se rapprocher aussi vite de Leclerc, qui connaît l’environnement Ferrari depuis sept ans, est une performance en soi.

"Charles connaît cette équipe sur le bout des doigts. Il ne maîtrise peut-être pas encore parfaitement la nouvelle voiture, mais il comprend ses caractéristiques globales et sait exploiter tous les outils à disposition. De mon côté, je suis encore en phase d'apprentissage, donc être aussi proche en qualifications est un bon signe. Maintenant, on doit se concentrer sur notre travail pour combler l’écart avec les leaders."

Un défi de taille sous la pluie

Hamilton sait que la course s'annonce encore plus délicate, surtout avec les prévisions météorologiques incertaines : "Demain sera un vrai défi. Je n’ai jamais piloté cette voiture sous la pluie et je ne connais même pas encore les réglages adaptés aux conditions humides. Je vais devoir étudier cela ce soir et apprendre sur le tas en course."

Le Britannique se prépare donc à une course imprévisible, où son talent d’adaptation sera mis à rude épreuve.

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