Lewis Hamilton en difficulté chez Ferrari : un début de Grand Prix loin des attentes

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Lewis Hamilton a entamé son premier week-end de Grand Prix sous les couleurs de Ferrari avec une approche mesurée. À l’issue des essais libres du vendredi à Melbourne, le septuple champion du monde s’est classé cinquième en EL2, à plus de quatre dixièmes de son coéquipier Charles Leclerc. Un début modeste qui s'explique par une phase d'adaptation nécessaire à une monoplace radicalement différente de celles qu'il a pilotées chez Mercedes.

Loin d’être inquiet, Hamilton reconnaît avoir volontairement adopté un rythme progressif. Après une intersaison courte et des essais hivernaux intenses, le Britannique de 40 ans prend le temps de s'acclimater à la SF-25.

Une Ferrari très différente à apprivoiser

Au micro de F1 TV après les essais libres, Hamilton a partagé ses premières impressions : "C’est une sensation incroyable d’être enfin en piste avec Ferrari. Toute la préparation a été excitante jusqu’à ce week-end."

Cependant, il souligne immédiatement les différences marquées avec ses précédentes monoplaces : "Honnêtement, cette voiture n’a rien à voir avec ce que j’ai connu jusqu’ici sur ce circuit. J’ai eu besoin de quelques tours pour m’y habituer lors des EL1. En EL2, les sensations étaient meilleures, mais nous avançons pas à pas et nous construisons notre rythme progressivement."

Interrogé sur les spécificités de la SF-25, Hamilton a insisté sur l’adaptation nécessaire : "Elle se pilote différemment, c’est tout. Ce n’est ni mauvais ni inconfortable, mais cela demande d’ajuster mon approche. Petit à petit, je prends mes marques et j’apprécie de plus en plus son comportement."

Un travail d’ajustement encore en cours

Déjà durant les essais hivernaux, Hamilton avait reconnu qu’un important travail d’adaptation l’attendait avant d’exploiter pleinement le potentiel de la Ferrari : "Tout est différent de ce à quoi j’étais habitué, mais c’est un défi que j’accepte avec enthousiasme."

S’il estime que les EL1 n’étaient pas totalement satisfaisants, il se montre optimiste après les progrès réalisés en EL2 : "Nous avons fait un bon pas en avant, notamment sur les longs relais, ce qui était essentiel."

Malgré un certain retard sur les meilleurs temps, Hamilton garde confiance en la capacité de Ferrari à progresser : "Il reste du travail à faire sur l’équilibre de la voiture avant les qualifications, et nous manquons encore un peu de rythme. Mais c’est normal : nous devons avancer étape par étape, maximiser ce que nous avons et continuer à progresser."

Le Britannique se montre donc concentré et déterminé à affiner ses réglages avant les qualifications de samedi. Reste à voir s’il parviendra à se rapprocher de son coéquipier et à jouer les premiers rôles dès son premier week-end avec la Scuderia.

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