Oliver Oakes félicite les pilotes, Flavio Briatore fait les comptes

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L'ambiance était joyeuse au pied du podium d'Interlagos au sein de l'écurie française qui n'avait plus été à pareille fête depuis plus d'un an en subissant une traversée du désert cette saison.

Alpine avait rétrogradé à l'avant-dernière place du championnat constructeurs devant la seule équipe Sauber, lanterne rouge du plateau avec zéro point au compteur.

Un manager aux anges

Le jeune manager anglais (à gauche sur la photo ci-dessus) ne manquait pas de complimenter Esteban Ocon et Pierre Gasly pour leur parcours sans-faute tout au long d'un Grand Prix mouvementé à souhait.

"Quelle belle façon de finir ce triple rendez-vous américain avec un double podium pour l’équipe, qui plus est après un réveil très matinal en raison des retards causés par les averses d’hier, commentait sobrement Oakes. Les deux pilotes ont été irréprochables dans des conditions difficiles aujourd’hui. Ils n’ont commis aucun faux pas de toute la journée."

Finir la saison en beauté

"En plus des points marqués samedi en Sprint, c’était un excellent week-end pour toute l’écurie dans toutes les conditions, se réjouissait-il. C’est à mettre au crédit de tout le monde à Enstone comme à Viry-Châtillon. Ils ont travaillé sans relâche ces deux derniers mois pour nous apporter davantage de performances en piste. Cela nous donne un élan sur lequel nous devons nous appuyer pour terminer la saison en beauté."

Après cette impressionnante moisson de pointe, Alpine F1 Team a bondi au championnat et pointe désormais en sixième position chez les constructeurs, 3 points devant Haas et 5 points devant Racing Bulls : la fin de saison s'annonce serrée dans le milieu du tableau.

Un gain de 30 millions d'euros !

"De la neuvième à la sixième place, c’est 29,2 millions d'euros de différence en prize money, observe Flavio Briatore, le conseiller exécutif de Renault, absent à Sao Paulo. C’est la première chose que j’ai demandée. Maintenant il faut conserver cette sixième place et ça ne sera pas facile, soyons honnête. En tout cas, nous avons vécu un Grand Prix incroyable."

"A Las Vegas, nous allons certainement souffrir car c’est un circuit de moteur, rappelle-t-il. Sur le mouillé, la différence de puissance moteur est pratiquement nulle. Nous devons combler ce déficit pour 2025, car il nous manque environ trois dixièmes rien qu’au niveau moteur. Mais nous devons encore faire du bon travail en améliorant l’aérodynamique et la gestion des pneus, sans dormir sur ces frais lauriers."

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