Oscar Piastri a encore des progrès à accomplir
Hier à 11:45 AM
A 23 ans, le pilote australien au visage juvénile (photo ci-dessus) poursuit une carrière exemplaire en s'améliorant d'année en année.
Avec déjà deux victoires à son actif, en Hongrie et en Azerbaïdjan, sans compter ses succès dans les Sprints, il a marqué les esprits.
La saison prochain, Piastri devra encore élever son niveau pour faire jeu égal avec son équipier Lando Norris s'il veut se présenter en prétendant au titre.
Encore un ton en-dessous de Norris
Avec 82 points de moins au classement final, il accuse un certain déficit de performance et il doit surtout progresser en qualification lorsqu'il se révèle souvent moins incisif que son voisin de garage dans les moments importants, en l'occurrence en Q3, pour viser les premières lignes de la grille.
"C'était une bonne amélioration par rapport à ma saison de débutant, mais il y a encore de la marge, reconnaît Oscar Piastri. Je pense que quelques courses en début de saison et quelques courses plus récemment ne se sont pas déroulées aussi bien que je l'aurais souhaité."
"Et puis en tant qu'équipe, il y a quelques courses tout au long de l'année que nous aurions aimé exécuter un peu mieux, estime-t-il. Mais en particulier au milieu de l'année, j'étais très content de mon niveau de performance."
Tirer les enseignements de 2024
"J'ai montré des progrès assez nets par rapport à la saison dernière, assure-t-il. Je pense que je me suis surtout compliqué la vie en qualifications et dans de nombreuses courses, je n'avais pas les outils nécessaires pour revenir. Alors que pour l'an prochain, en tirant les enseignements de cette saison, j'ai l'impression d'en avoir les moyens. Sur le plan personnel, c'était une bonne amélioration, mais il y a encore de la marge pour me montrer plus régulier si je veux jouer les premiers rôles."
Si McLaren continue sur sa lancée en 2025, Norris et Piastri seraient tous les deux en mesure de jouer le titre de champion du monde et la question des consignes d'équipe reviendra sous les projecteurs, les fameuses "Papaya rules" : un problème de riche, en somme.
