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Pierre Gasly face à une saison 2025 sous haute tension
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Aujourd'hui à 02:20 AM
À l'approche de la saison 2025 de Formule 1, Pierre Gasly se garde bien de faire des pronostics. Le pilote Alpine F1 sait que la compétition s'annonce féroce et que chaque équipe cherchera à tirer son épingle du jeu dans un peloton qui s'annonce extrêmement disputé. Sans indices précis sur la hiérarchie des forces en présence, il préfère ne pas se projeter trop vite.
"On peut imaginer tous les scénarios possibles, mais ce n'est qu'aux premiers essais hivernaux que l'on obtient enfin des réponses concrètes" confie Gasly. Loin de spéculer sur les performances de sa monoplace ou celles de ses adversaires, le Français adopte une approche plus pragmatique en se focalisant sur sa préparation personnelle.
Une intersaison axée sur la préparation mentale et physique
Durant l'hiver, Gasly met un point d'honneur à optimiser sa condition physique et mentale, plutôt que de se perdre en conjectures sur la compétitivité de son équipe.
"L’intersaison est l’occasion de me recentrer, de travailler sur mon physique et de profiter des moments que je ne peux pas savourer pendant la saison" explique-t-il.
Le grand révélateur reste le premier Grand Prix : "Quand j’arrive à Bahreïn, je commence à avoir quelques réponses sur la grille et le comportement de la voiture."
Toutefois, il garde une certaine prudence et refuse de se faire de faux espoirs : "Idéalement, j’aimerais un peloton extrêmement serré, mais je ne veux pas être déçu si, en Australie, une Williams ou une Haas crée la surprise en survolant le reste du plateau."
Alpine peut-elle rivaliser avec les meilleures ?
Gasly rêve d’un retour d’Alpine aux avant-postes, mais il sait que cela dépendra avant tout des performances de l’A525.
"J’aimerais que nous soyons les meilleurs du milieu de peloton et que nous puissions nous battre occasionnellement pour le top 4, comme en fin de saison dernière. J’espère vraiment que c’est envisageable, mais ce n’est pas entre mes mains" admet-il.
La pression sera donc immense en 2025, surtout avec un resserrement des écarts en qualifications : "L’an dernier, on a vu des pilotes de pointe comme Lewis Hamilton ou Sergio Pérez se faire piéger par de faibles écarts en Q1. C’est dans ces moments-là que la tension est à son comble et qu’il faut se surpasser à chaque tour."
Entre incertitudes et espoirs, Pierre Gasly aborde 2025 avec prudence, mais une chose est sûre : il sera prêt à relever le défi.