Sergio Pérez a bu le calice jusqu'à la lie...
11/04/2024 11:55 AM
Pendant qu'une Red Bull remontait de la quinzième place à la première, l'autre a stagné au onzième rang depuis la grille de départ jusqu'à la ligne d'arrivée.
Pérez n'a jamais fait illusion tout au long du Grand Prix en partant en toupie puis en menant quelques luttes stériles sans parvenir à grimper dans la hiérarchie, incapable de prendre l'avantage sur la RB de son potentiel successeur Liam Lawson après le restart et finalement doublé par Lewis Hamilton pour le point de la dixième place en vue du drapeau à damier.
Annus horibilis
Dans le contexte actuel de sa saison "horrible" et la perspective de voir Red Bull remettre en cause son contrat pour 2025 en invoquant une clause de performance, le pauvre Checo ne sait plus à quel saint se vouer.
"Rien n’a vraiment fonctionné aujourd’hui : on a débuté la course avec des pneus froids car on ne savait pas à ce moment-là qu’on pouvait les changer, comme tout le monde l’a fait, se lamentait-il. Et sans voiture devant sur la grille (en l'absence de la Williams d'Alex Albon, ndlr), j’ai eu beaucoup de patinage."
"Puis j’ai fait un tête-à-queue au virage 10, c’était un désastre, déplore-t-il. On s’est arrêté avant le drapeau rouge... rien n’a fonctionné ! A la fin, on remontait, on a fait une bonne relance. Je me suis battu avec Lawson et j’ai perdu une place face à Lewis en allant tout droit au virage 4."
Douloureux contraste avec Verstappen
"Je pense qu’on fait des progrès, le week-end a été plus solide que le résultat ne le laisse penser, conclut-il. C’est ce qui est positif quand on voit la victoire de Max, donc c'est à moi maintenant de mieux exploiter la voiture lors des trois derniers Grands Prix."