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Airbags Takata : la liste des constructeurs qui ne sont pas concernés (pour le moment)
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Aujourd'hui à 11:00 AM
Les campagnes de rappel sont monnaie courante dans l'industrie automobile. A vrai dire, quasiment tous les constructeurs y ont déjà eu recours, afin de corriger un problème. Mais celle qui concerne le scandale des airbags Takata est d'une ampleur quasiment sans précédent. L'équipementier japonais, autrefois un acteur majeur du marché des systèmes de sécurité, a vu son empire s'effondrer. Et ce en raison d'un défaut catastrophique dans la conception de ses airbags. Ces dispositifs se sont révélés défectueux, causant des dizaines de morts et des centaines de blessés. En France, on a compté pas moins de 20 décès, dont une grande partie dans les outre-mer.
Des constructeurs épargnés par le scandale Takata
Le cœur du problème réside dans le choix des composés chimiques utilisés pour le déclenchement de ces airbags, un choix qui s'est avéré fatal pour l'entreprise. Il s'agit du nitrate d'ammonium, particulièrement dangereux. Lorsqu'il est exposé à l'humidité, il peut faire exploser l'airbag et projeter des petits morceaux de métal. À son apogée, Takata fournissait environ 20 % des airbags produits dans le monde. Lorsque les premiers incidents ont été recensés, les constructeurs utilisant ces coussins gonflables ont dû organiser des rappels massifs de véhicules. Plus de 100 millions de voitures ont été concernées par ces rappels qui, encore aujourd'hui, semblent interminables.
Cependant, toutes les marques automobiles n'ont pas fait appel aux airbags Takata. Et justement, nous vous proposons de les découvrir dans la suite de notre article ci dessous. De quoi rassurer les automobilistes. Et vous assurer que vous ne possédez pas une voiture potentiellement touchée par ce scandale des airbags Takata. Car de nombreuses marques sont concernées, telles que Honda, Citroën ou encore DS, pour ne citer qu'elles. Toutefois, plusieurs fabricants européens, comme Renault et Peugeot n'ont pas eu recours à cet équipementier, comme l'explique l'Automobile Magazine.
De nombreux constructeurs épargnés
Toutefois, la firme au lion a malgré tout été indirectement concerné par cette affaire. En effet, l'un de ses modèles, la Ion, était en réalité une Mitsubishi i-MiEV rebadgée. Celle-ci intégrait ainsi des composants fournis par Takata. Mais heureusement, elle n'a pas fait partie des modèles les plus vendus du catalogue. En dehors des marques japonaises, qui ont presque toutes eu recours aux airbags de l'équipementier national, plusieurs grands noms de l'industrie automobile ont été épargnés. Parmi eux, on retrouve les constructeurs sud-coréens Kia et Hyundai, ainsi que le suédois Volvo, dont la réputation en matière de sécurité n'est plus à démontrer.
Le scandale Takata a également épargné des marques de prestige, telles qu'Aston Martin, Bentley, Porsche ou Rolls-Royce, qui n'ont jamais intégré ces airbags à leurs modèles. Il en va de même pour certaines firmes italiennes du groupe Stellantis, comme Alfa Romeo, Fiat et Maserati, ainsi que pour d'autres constructeurs spécialisés, à l'image de McLaren, Lotus ou encore Lamborghini. Les propriétaires peuvent donc se rassurer et continuer à rouler en toute tranquillité.
L'affaire continue de marquer l'industrie automobile, tant par son ampleur que par les enseignements qu'elle a laissés derrière elle. Ce scandale a révélé les failles des processus de certification et de contrôle qualité dans le secteur, mais pas que. Il a aussi souligné les dangers d'une course effrénée à la réduction des coûts au détriment de la sécurité des usagers.