Avant Tsunoda, ça avait donné quoi le premier Grand Prix des derniers pilotes Red Bull ?

Daniel Ricciardo

Grand Prix d’Australie 2014
Qualifications : 2e / Course : Disqualifié (2e avant DSQ)

© DPPI

Pour ouvrir l’ère hybride, et pour sa première course chez Red Bull, Daniel Ricciardo pensait avoir frappé fort. Devant son public à Melbourne, l’Australien réalise un excellent week-end : le samedi, il parvient à décrocher une première ligne et à s’intercaler entre les deux Mercedes, malgré l’évidente supériorité de l’écurie allemande et malgré un moteur Renault à la peine lors des essais hivernaux. Le lendemain, avec l’abandon de Lewis Hamilton, il conserve sa deuxième place et devient le premier Australien à monter sur le podium lors d’un Grand Prix d’Australie. Hélas, quelques heures plus tard, le natif de Perth est disqualifié, pour non-respect de la nouvelle règle sur la limitation du débit de carburant.

Max Verstappen

Grand Prix d’Espagne 2016
Qualifications : 4e / Course : 1er

© DPPI

Quelques jours après le transfert choc de Max Verstappen chez Red Bull à la place de Daniil Kvyat – qui fait le chemin inverse et retourne chez Toro Rosso – le Néerlandais se présente en Espagne devant une horde de fans, de photographes et de journalistes qui ne veulent pas manquer les débuts du phénomène au sein de l’écurie mère. Solide en qualification avec une 4e place, juste derrière son coéquipier Daniel Ricciardo, Max Verstappen profite de l’accrochage entre les deux Mercedes au premier tour pour prendre la 2e place. Au jeu des arrêts aux stands, et grâce à une meilleure stratégie que son coéquipier, le jeune pilote de 18 ans se retrouve en tête de la course dans les derniers tours. Malgré la pression exercée par Kimi Räikkönen derrière lui, le Batave tient bon et décroche sa première victoire en Formule 1 pour sa première avec Red Bull, devenant au passage le plus jeune vainqueur de Grand Prix de l’histoire. Le début d’une légende.

Pierre Gasly

Grand Prix d’Australie 2019
Qualifications : 17e / Course : 11e

© Florent Gooden / DPPI

À l’issue d’une saison 2018 très convaincante chez Toro Rosso, Pierre Gasly est logiquement promu au sein de l’écurie mère en 2019 pour remplacer un Daniel Ricciardo parti chez Renault. Pour la première fois au XXIe siècle, un Français se retrouve dans une écurie de pointe et forcément, les attentes sont très élevées concernant le Normand. Quelques jours après des essais hivernaux mitigés, marqués par un gros accident à Barcelone, le Tricolore ne parvient pas à s’extirper de la Q1 pour sa première séance de qualifications avec Red Bull, en Australie, à cause d’une mauvaise tactique de son écurie qui ne lui laisse faire qu’un tour lancé. Lors du Grand Prix, Pierre Gasly tentera tant bien que mal à remonter dans le Top 10, mais il échoue finalement à la porte des points.

Alexander Albon

Grand Prix de Belgique 2019
Qualifications : 17e / Course : 5e

© Florent Gooden / DPPI

Face aux difficultés de Pierre Gasly au cours de la campagne 2019, Red Bull décide – comme en 2016 – d’interchanger ses pilotes à la mi-saison en reléguant le Français chez Toro Rosso et en promouvant Alexander Albon dans l’équipe autrichienne. En Belgique, le Thaïlandais a l’opportunité de faire ses preuves avec une voiture performante et qui s’est déjà imposée aux mains de Max Verstappen. Et pourtant, comme son prédécesseur, il se fait éliminer prématurément, en Q2, et doit prendre le départ de la course à la 17e position après une pénalité moteur. Lors d’une course endeuillée par le décès d’Anthoine Hubert la veille, Alex Albon produit une belle remontée, enchaîne les dépassements et termine à la 5e place, pour le plus grand plaisir de sa direction.

Sergio Pérez

Grand Prix de Bahreïn 2021
Qualifications : 11e / Course : 5e

© Florent Gooden / DPPI

Pour la première fois depuis Mark Webber en 2007, Red Bull décide de recruter un pilote qui n’est pas issu de son académie pour remplacer un Alexander Albon aux aboies face à Max Verstappen. L’écurie autrichienne jette son dévolu sur Sergio Pérez, qui vient tout juste de remporter son premier Grand Prix avec Racing Point après 190 tentatives, un record. À 31 ans, le Mexicain reçoit une opportunité unique en rejoignant une écurie de pointe et, après des essais hivernaux convaincants, Red Bull apparaît comme l’équipe à battre avec Mercedes. À Bahreïn, pourtant, Sergio Pérez démarre du mauvais pied en se faisant éliminer aux portes de la Q3, alors que son coéquipier décroche la pole position. Sa situation empire lors du tour de formation, où son moteur se coupe et l’oblige à partir des stands après avoir réussi à relancer sa machine. Néanmoins, malgré cette frayeur, le Latin parvient à extraire le maximum de sa monoplace pour remonter jusqu’à la 5e place au damier, sur les terres de sa première victoire, à Sakhir.

Liam Lawson

Grand Prix d’Australie 2025
Qualifications : 18e / Course : Abandon

© Florent Gooden / DPPI

Lorsque Sergio Pérez est remercié par Red Bull après une saison 2024 cauchemardesque, c’est Liam Lawson qui est appelé par l’écurie mère et qui est préféré à Yuki Tsunoda pour occuper le second baquet Red Bull. Après seulement 11 Grand Prix, le Néo-Zélandais entre dans la cour des grands… mais son aventure va très vite tourner au vinaigre. En Australie, celui qui dispute sa première saison complète se fait éliminer dès la Q1, coupable de nombreuses erreurs dans ses tentatives. Contraint de partir depuis la voie des stands, le Kiwi est bloqué en queue de peloton dans des conditions humides. Sa course se terminera finalement dans le mur après le premier virage, au moment où la pluie est réapparue. Moins de deux semaines plus tard, il sera déjà remplacé par Yuki Tsunoda après une performance abyssale en Chine…

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