
BMW Série 1 : quelle version choisir ?

Aujourd'hui à 08:45 AM
Le constructeur bavarois propose cinq motorisations pour sa BMW Série 1. Toutes sont dotées d’un turbo et d’une boîte automatique à sept rapports. En essence, la 116 fait figure d’entrée de gamme avec son 3 cylindres de 122 ch. La 120 bénéficie du même 3 cylindres, dont la puissance est portée à 170 ch. Les 4 cylindres sont réservés aux puissantes 123 de 218 ch et M135 de 300 ch. Deux versions uniquement proposées avec la transmission intégrale xDrive.
Enfin, le seul diesel est représenté par la 120d de 163 ch. Excepté la 116 et l’exclusive M135, tous les moteurs disposent d’une hybridation légère 48 V. Et ce, pour abaisser les émissions de CO2, qui s’échelonnent de 112 g/100 km en moyenne sur la 120d à 174 g/100 km pour la M135. Côté finition, les trois niveaux (Base, M Sport Design et M Sport) sont disponibles avec toutes les motorisations. La M135, elle, fait bande à part.
Les moteurs de la BMW Série 1
La Série 1 démarre avec un modeste 1.5 de 122 ch et peut développer jusqu’à 300 ch ! Entre ces deux extrêmes, deux essence de 170 et 218 ch, et un diesel de 163 ch enrichissent l’offre. Nous les avons tous testés et mesurés pour vous aider à choisir…
La 116 de 122 ch : le petit 3 cylindres essence de la 116 développe 122 ch. Suffisant au quotidien pour suivre le flot de la circulation. Mais lorsque l’on a besoin de relances énergiques (lors d’un dépassement express par exemple), il manque de vigueur. Ce qui limite l’agrément et déçoit sur un modèle premium. Enfin, la consommation moyenne, certes correcte avec 6,8 l/100 km, n’a rien d’exceptionnel non plus.
La 120d de 163 ch : seule version diesel de la gamme, la 120d affiche une puissance comparable à celle de la 120, mais procure 120 Nm de couple en plus, au profit de l’agrément (conduite reposante). L’appétit d’oiseau (4,7 l/100 km sur autoroute) permet en outre de faire plus de 1 000 km avec un plein ! Intéressant pour les gros rouleurs, les seuls capables d’amortir rapidement le surcoût par rapport à la 120.
La 120 de 170 ch : elle reprend le 3 cylindres de la 116. Mais il est ici optimisé et, avec 48 ch de plus et un couple en hausse de 50 Nm, il progresse nettement en performances (et en discrétion). En outre, grâce à une hybridation légère en 48 V, l’appétit diminue de 0,6 l/100 km en moyenne (et jusqu’à 0,9 l/100 km en ville!) par rapport à la 116. Des économies de carburant qui compensent en partie le surcoût de 3000 €.
La 123 xDrive de 218 ch : pour 6 000 € de plus que la 120, la 123 offre 48 ch supplémentaires et dispose d’une transmission intégrale. Baptisée xDrive, cette dernière se justifie pour optimiser la motricité et améliorer la sécurité sur routes glissantes. Ainsi équipée, la 123 boit un peu plus de carburant (6,9 l/100 km en moyenne). Un appétit somme toute raisonnable pour une berline compacte de 218 ch avec quatre roues motrices.
La M135 xDrive de 300 ch : associée en exclusivité à la finition M, la 135 s’adresse à un public averti, avec ses 300 ch. Mais aussi fortuné, avec ses 20 569 € de malus ... Capable d’effectuer le 1000 m D. A en 25s4 seulement, elle compte sur sa transmission intégrale xDrive pour dompter sa cavalerie. Efficace et grisante, la M135 consomme en revanche 8,3 l/100 km en moyenne. Et la consommation grimpe facilement à 10 l/100 km, voire davantage, en conduite sportive.
Les finitions de la BMW Série 1
Une finition se distingue pour son bon compromis entre un prix correct, des équipements riches et un standing élevé. Nous vous décortiquons tout ça.
La finition de base : ce premier niveau offre déjà l’essentiel : clim’ auto., compteurs numériques de 10,25”/26 cm, GPS sur écran central de 10,7”/27 cm… Le stationnement assisté et les sièges avant chauffants sont aussi de série. Mais même avec les jantes alu 17”, le style extérieur paraît trop timide. Tandis qu’à bord, les sièges en tissu manquent de classe.
M Sport design : malgré un surcoût de 1300 €, la M Sport Design n’apporte aucun équipement déterminant en plus. Les jantes alu gagnent une taille (18”) et des inserts en plastique noir laqué sur les boucliers et les bas de caisse ajoutent une touche d’élégance. Mais il faut encore compléter avec des options chères pour atteindre le niveau premium revendiqué par la Série 1.
La finition M Sport : en plus des éléments de style extérieur de la M Sport Design, la finition M Sport relève le standing avec des inserts alu et une sellerie similicuir/Alcantara. Et pour justifier le surcoût de 2 150 €, la dotation comprend les suspensions pilotées, des palettes au volant et des sièges sport. Il s’agit d’une excellente base, à condition d’y ajouter encore des options spécifiques.
La finition M : cette finition exclusive à la M135 xDrive est reconnaissable à sa calandre entièrement noire, à son béquet de toit et à son diffuseur encadré par quatre sorties d’échappement. Elle affiche clairement ses prétentions sportives. Une version à part dans la gamme, au tarif vertigineux même sans options, toujours nombreuses…
Notre choix : une 120 M Sport de 170 ch à 43 100 €
Doux, souples et discrets, les 170 ch de la 120 donnent pleine satisfaction pour un excellent compromis entre prix, performances et consommation. Déjà bien équipée, la finition de base peut représenter un choix légitime. Mais pour bénéficier d’un environnement premium avec la présentation raffinée que l’on attend d’une BMW, la version M Sport constitue le meilleur parti. Les sièges avant sport et la sellerie similicuir/Alcantara de série participent à l’ambiance chic et cossue. Différents packs, disponibles en option sur toutes les versions, permettent d’optimiser encore le standing ou le niveau de technologie embarquée, pour une Série 1 aussi agréable à conduire au quotidien que sur longs trajets.