MotoGP Malaisie J2, Andrea Iannone (Ducati Q17/S19) : « En Superbike, il n'y a pas 1 % de la charge aérodynamique qu'on a en MotoGP »
11/02/2024 07:30 AM
Andrea Iannone s'en sort honorablement bien pour un remplaçant en Malaisie. Il y a cinq ans, il disputait ici même son dernier Grand Prix MotoGP en tant que pilote officiel Aprilia, avant d'être banni des circuits pendant quatre ans pour dopage. Ce n'est que début 2024 qu'il retrouva le chemin des circuits en Superbike, sans tarder à s'illustrer. Appelé par Valentino Rossi pour remplacer Fabio Di Giannantonio – absent des deux dernières manches de 2024 pour se faire opérer de l'épaule –, Andrea Iannone découvre un MotoGP changé, mais toujours avec la passion qui le caractérise.
Le sentiment qui envahissait Andrea Iannone à l'issue de cette deuxième journée était assez étrange. À la fois, il est heureux de retrouver le plus haut niveau, mais aussi, il est extrêmement fatigué. « J'ai la vitesse, mais le problème, c'est l'aspect physique. Je manque de la préparation nécessaire. Au virage n°4, mes bras ne me soutenaient plus, mon corps voulait que j'avance tout seul. Je n'ai fait qu'un seul tour du Sprint à mon vrai potentiel. Je pourrais être plus rapide, mais il faut être préparé physiquement. » affirmait-il dans les colonnes de GPOne.
Iannone's 1 thousandth off half way round! 🤯#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/kufcgmZYau
— MotoGP™🏁 (@MotoGP) November 2, 2024
C'est là qu'on se rend compte de la différence avec le championnat WSBK, qui ne requiert pas autant de préparation. « En Superbike, il n'y a pas 1 % de la charge aérodynamique qu'on a en MotoGP. Ici, tout vous épuise, ça génère énormément de charge, surtout au freinage. L'accélération aussi est très surprenante. Vous devez tout faire au maximum, car dès que vous ralentissez, vous perdez beaucoup. Je ne m'attendais pas à ça » poursuivait-il.
Photo : Michelin Motorsport
Cette expérience d'un ou deux week-end lui laissera des souvenirs, mais aussi des séquelles. Le MotoGP actuel laisse des stigmates physiques bien réelles. « J'aurais pu être plus rapide, mais je me suis dit : « à quoi ça servirait ? » Ce matin, je me suis levé avec toutes les douleurs qu'un homme peut subir. Il faut dire que je n'ai pas choisi une piste simple. J'ai même mal aux orteils, je dois marcher sur mes talons, alors que je ne sais même pas quand j'ai utilisé mes orteils ! » concluait-il.
Le pensez-vous capable de faire mieux demain lors de la course principale ? Dites-le nous en commentaires !
Résultat du Sprint au Grand Prix de Malaisie 2024 :
Crédit classement : MotoGP.com
Photo de couverture : Michelin Motorsport
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