Stellantis : l'usine des moteurs Fiat Firefly (GSE) et FIRE toujours au ralenti en ce début d'année
Hier à 11:08 AM
L'usine Stellantis de Termoli, en Italie, continue de vivre une période difficile pour la production des moteurs thermiques FIRE et FireFly (GSE). Alors que le secteur automobile traverse une phase de transition vers l'électrique, ces moteurs, autrefois pilier de la production Fiat, voient leur avenir s'assombrir. En ce début d'année 2025, l’usine semble toujours évoluer en mode ralenti.
Une production en baisse et des attentes de réduction de temps de travail
La production des moteurs Firefly, qui équipent des modèles comme la Fiat Panda et l’Alfa Romeo Tonale, a été fortement réduite depuis plusieurs mois. Avec des volumes de commandes plus faibles, les syndicats italiens ont récemment révélé que l'unité GSE (qui produit les moteurs Firefly 1.0L et 1.5L) fonctionnait désormais à un rythme réduit. Le passage de trois à deux jours de travail par semaine est envisagé.
En parallèle, la division Fire, qui continue de produire des moteurs plus anciens, reste sous un Contrat de Solidarité Défensif (CDS). Cela permet d'éviter les licenciements en réduisant les heures de travail pour les employés. Cependant, ce CDS ne fait que retarder l’inévitable.
Une reconversion encore floue
L'un des points d'inquiétude majeurs reste l'incertitude autour de la reconversion de l'usine de Termoli. Initialement, un projet de Gigafactory, visant à transformer l’usine en centre de production de batteries pour véhicules électriques, avait été envisagé, mais a été suspendu. Les syndicats attendent des réponses concrètes sur l'avenir de l'usine. Selon Marco Laviano, secrétaire de la Fim-Cisl Abruzzo-Molise, « nous voulons que Stellantis nous convoque et qu’ils donnent un axe clair concernant l'avenir de Termoli ». En attendant « l’attente épuisante continue ».
La pression de la transition énergétique est palpable, et les modèles thermiques comme ceux équipés des moteurs Firefly deviennent progressivement obsolètes. L'arrivée de la Fiat 500 hybride en novembre 2025 pourrait offrir un souffle d’air frais à l'usine de Termoli. Cette version hybride de la Fiat 500, destinée à la production à Mirafiori, pourrait redonner un peu de dynamisme à l'usine et à la production de moteurs thermiques.
Mais, en attendant cette échéance, la situation reste tendue pour l’usine de Termoli. Les travailleurs, déjà affectés par les arrêts de production répétés, sont inquiets de voir leurs conditions de travail se détériorer encore plus. Rappelons que ACC, qui pilote le projet de giga-factory, doit donner une nouvelle échéance au courant du premier semestre 2025.
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