Top flop des 10 Supercars aux échecs le plus retentissants !
01/27/2025 11:49 PM
Quel est le supercar qui a fait le plus gros flop ? Les constructeurs développent ces voitures pour repousser les limites du possible et marquer l'histoire automobile. Pourtant, certains de ces modèles n'ont pas su tenir leurs promesses. Derrière des projets ambitieux, elles ont rencontré des obstacles majeurs : design critiqué, prix excessif ou performances décevantes. En conséquence, alors qu'ils sont attendus comme des icônes, ces supercars se sont transformés en flops retentissants. Dans cet article, découvrez 10 supercars qui, malgré leur potentiel, n'ont pas réussi à trouver leur place sur le marché.
10. Lexus LFA (2010)
La Lexus LFA était la tentative de Toyota de créer un supercar capable de rivaliser avec Ferrari et Lamborghini. Développée sur plus de dix ans, elle combinait des matériaux innovants comme la fibre de carbone. Sous le capot, elle embarque un moteur V10 conçu avec Yamaha, produisant 560 ch. Elle a beau promettre des performances impressionnantes et un son unique, atteignant 9 000 tr/min. Toutefois, son prix de 375 000 euros a refroidi les acheteurs. Ils étaient surtout peu enclins à payer autant pour une marque davantage connue pour ses berlines.
Par ailleurs, la boîte de vitesses automatique a été critiquée pour sa lenteur, nuisant à l'expérience de conduite. Le coût élevé du développement, estimé à des millions par unité, a engendré des pertes sur chaque vente. À ces facteurs s'ajoute la production limitée à 500 exemplaires, qui, bien que stratégique, n'a pas suffi à créer un engouement durable. La LFA sans doute un modèle culte, mais reste un échec commercial au point qu'en 2017, 12 unités neuves restaient invendues.
9. DeLorean DMC-12 (1981)
John DeLorean, ancien dirigeant de General Motors, voulait une voiture innovante. Et le DMC-12 était destiné à révolutionner le marché des sportives. Dotée de portes papillon, d'une carrosserie en acier inoxydable et d'un design signé Giugiaro, elle était audacieuse. Malgré tout, dès sa sortie en 1981, la réalité a contredit cette ambition.
Son moteur V6 Peugeot-Renault-Volvo de 130 ch manquait de puissance. Les critiques sur ses performances lentes ont réduit son attrait. De plus, la qualité de fabrication était médiocre, avec des problèmes d'assemblage fréquents. Bien qu'immortalisée par Retour vers le futur, la DMC-12 fut un flop commercial, avec seulement 9 000 unités vendues. L'entreprise a même fini par faire faillite.
8. Jaguar XJ220 (1992)
La Jaguar XJ220 devait être un supercar révolutionnaire, inspirée des succès de Jaguar en course. Présentée en 1988 comme un prototype, elle promettait une transmission intégrale et un moteur V12 de 6,2 litres. Une caractéristique qui faisait rêver les passionnés. En raison de contraintes budgétaires et réglementaires, la version de production sortie en 1992 se dotait d'un V6 biturbo de 3,5 l.
En plus, elle était à propulsion. Ce changement a déçu de nombreux clients qui avaient versé un acompte important. Par ailleurs, son prix élevé, équivalent à plus de 550 000 euros actuels, a pesé sur les ventes. Bien qu'elle ait été la voiture de série la plus rapide en 1992 (341 km/h), seuls 275 exemplaires ont été vendus. Alors que Jaguar espérait écouler 1500 unités, la XJ220 était un énorme flop pour un supercar.
7. Lamborghini Jalpa (1981 – 1988)
La Lamborghini lançait la Jalpa en 1981. Ce supercar visait à être une alternative plus accessible et conviviale à la légendaire Countach. Animée par un moteur V8 de 255 ch, elle promettait des performances décentes tout en étant plus facile à conduire au quotidien. La marque italienne espérait attirer une clientèle élargie, notamment en période de difficultés financières. Cependant, la Jalpa a souffert d'une comparaison constante avec la Countach, bien plus puissante et emblématique.
Les passionnés lui ont préféré son aînée, la reléguant au second plan. Avec des ventes limitées à environ 420 unités, elle n'a jamais atteint son objectif. En 1988, après le rachat de Lamborghini, la production a été arrêtée.
Introducing Lamborghini Temerario, an authentic "Fuoriclasse".
Equipped with a 920 CV twin-turbo V8 hybrid powertrain designed and developed from scratch in Sant'Agata Bolognese, this super sports car offers extraordinary performance, driving pleasure, and comfort.#Lamborghini— Lamborghini (@Lamborghini) August 16, 2024
6. Mitsuoka Orochi (2006 – 2014)
La Mitsuoka Orochi se voulait un supercar japonais unique, combinant style audacieux et accessibilité. Le constructeur entendait se démarquer avec un design atypique et un prix plus abordable que celui des grandes marques de supercars. Cependant, son apparence controversée, souvent jugée comme l'une des plus laides de l'histoire automobile, a suscité un rejet immédiat.
Sous le capot, son V6 de 233 ch qu'elle a emprunté à Toyota, offrait des performances très limitées. Avec un 0 à 100 km/h en près de 7 secondes, elle n'a jamais tenu ses promesses de voiture performante. Les éditions spéciales n'ont même pas pu renverser l'opinion publique. Et les ventes faibles ont forcé Mitsuoka à cesser la production en 2014.
5. Vector W8 (1989 – 1993)
La Vector W8 représentait l'ambition américaine de rivaliser avec les supercars italiens comme Ferrari et Lamborghini. Elle affichait des caractéristiques impressionnantes pour l'époque. Elle avait un moteur V8 biturbo de 625 ch, une carrosserie en Kevlar et aluminium, et une vitesse annoncée de 390 km/h. Cependant, son design futuriste a divisé l'opinion, et des problèmes de fiabilité ont nui à sa réputation. Avec un prix de 450 000 dollars en 1992, elle ciblait les élites, mais peinait à convaincre face à des marques déjà établies. Moins de 20 exemplaires ont été vendus avant que l'entreprise ne fasse faillite.
4. Bugatti EB110 (1991 – 1995)
Bugatti lance l'EB110 en 1991 pour célébrer le 110 ᵉ anniversaire d'Ettore Bugatti. Ce supercar incarnait surtout l'ambition de relancer la marque française, mais finit néanmoins comme un bon gros flop. Conçu dans une usine ultra-moderne en Italie, ce supercar offrait un V12 quadriturbo développant 552 ch. Il atteint 100 km/h en 3,2 secondes avec une vitesse de 351 km/h en pointe. Ces performances, impressionnantes pour l'époque, faisaient de l'EB110 une vitrine technologique.
Malheureusement, son prix astronomique de 350 000 $ et le contexte économique défavorable, marqué par une récession mondiale, ont freiné les ventes. En difficulté financière, l'entreprise misait sur ce modèle pour financer son expansion, mais seuls 139 exemplaires furent vendus. En 1995, Bugatti fit faillite.
3. BMW M1 (1978 – 1981)
La BMW M1 était une tentative audacieuse de BMW de s'imposer dans le monde des supercars et du sport automobile. Dessinée par Giorgetto Giugiaro, elle arborait un design en coin distinctif. Son moteur 6 cylindres en ligne de 277 ch est placé en position centrale. Ce modèle était destiné à la compétition FIA Groupe 4 et Groupe 5. Cependant, des retards de production causés par Lamborghini, initialement partenaire du projet, ont compromis son lancement.
Lorsque la M1 arrive finalement sur le marché, les règles de compétition avaient changé, la rendant obsolète. Avec seulement 453 exemplaires produits, elle fut un échec commercial pour BMW.
2. Ferrari F50 (1995 – 1997)
Aussi incroyable que cela puisse paraitre, ce supercar Ferrari est aussi un flop. Lancée en 1995 pour célébrer les 50 ans de la marque, la F50 incarnait l'ambition de Maranello de créer une « Formule 1 pour la route ». Avec un V12 dérivé de la F1, une monocoque en carbone et un design découvrable, elle offrait une expérience de conduite brute et authentique. Pourtant, elle a souffert de la comparaison avec son aînée, la légendaire F40.
Moins rapide (325 km/h contre 370 km/h pour la F40) et critiquée pour son esthétique, la F50 n'a pas su séduire immédiatement. Son prix de 450 000 euros et la concurrence de la McLaren F1, plus performante, n'ont pas arrangé sa réception. Produite à seulement 349 exemplaires, elle est devenue culte, mais son succès commercial fut limité.
1. Cizeta V16T (1991 – 1995)
La Cizeta V16T, présentée en 1988, symbolisait l'audace de Claudio Zampolli, un ingénieur italien désireux de créer une supercar unique. Dotée d'un V16 exceptionnel, né de l'assemblage de deux blocs V8, elle développait 540 ch et atteignait 328 km/h. Conçue par Marcello Gandini, également à l'origine de la Lamborghini Countach, elle présentait un design marquant, futuriste pour l'époque.
Ce projet artisanal a néanmoins vite montré ses limites. Sa production était coûteuse et complexe, entraînant un prix exorbitant qui dissuada les acheteurs. Seuls huit exemplaires furent produits, tandis que le contexte économique et la faible notoriété de la marque jouèrent également contre elle.
Ces supercars ont échoué pour diverses raisons. Comme vous pouvez les constater, timing défavorable, promesses non tenues ou choix stratégiques douteux ont souvent scellé leur sort. Pourtant, leur rareté et leur histoire unique leur ont permis de gagner une certaine aura avec le temps.
Article publié le 28/01/2025 à 5h49